Depuis l'adoption du rapport, l'Autorité européenne des marchés financiers a décidé de diligenter une enquête sur le personnel des agences. Par exemple, Standard and Poor's nous avait expliqué qu'un analyste traitait cinq à six dossiers, or nous nous sommes aperçus que ce chiffre peut parfois atteindre quarante. Nous sommes donc satisfaits que l'autorité européenne s'intéresse à cette question, cruciale pour la qualité des notations. Nous ne savons pas si notre rapport est à l'origine de cette décision mais nous avons probablement apporté une pierre de doute supplémentaire à leurs travaux.
Nous avons rencontré Pierre Moscovici. Nous sommes convenus de travailler ensemble sur l'idée d'appel à projets européen, en lien avec Michel Barnier. Certains projets sont d'ailleurs déjà sur la bonne voie, comme celui du cabinet Roland Berger, qui est soutenu par la Chancelière Merkel. En France, la COFACE aurait pu créer une agence.