L'enseignement agricole, qui compte 13 000 postes et en a vu 1 000 être supprimés entre 2007 et 2012, formule des demandes légitimes qui seront prises en compte dans le budget 2013 et dans notre programmation sur trois ans, de façon très transparente et en bonne intelligence avec le ministère de l'agriculture.
Les méthodes pédagogiques de l'enseignement agricole doivent être regardées de près, car elles sont susceptibles d'en inspirer d'autres, ces remarques valant pour les établissements publics comme privés, entre lesquels je ne ferai jamais de distinction.
Enfin, le Président de la République nous ayant confié une mission à propos des territoires ruraux, nous avons veillé à ce que le maillage territorial soit un critère de répartition des 1 000 professeurs des écoles que j'ai été chargé de recruter sur liste complémentaire. Dans le cadre d'une procédure de répartition des postes, comme il se doit absolument transparente, je puis vous dire que le travail des DASEN (directeurs des services départementaux de l'éducation nationale française), en concertation avec les élus locaux, a abouti à ce que les zones rurales soient bien dotées. Sur les 700 fermetures de classes prévues à la rentrée prochaine, moins de la moitié auront lieu, ce qui est une très grande satisfaction pour le Président de la République et pour tous ceux qui considèrent que la cohésion sociale passe aussi par une cohésion territoriale.