Par ailleurs, seulement 50 % des stocks ont fait à ce jour l’objet d’une évaluation scientifique.
Pour justifier une réforme à la fois brutale et radicale, la Commission européenne dresse un bilan exagérément négatif de la politique européenne actuelle, un bilan injustement sévère.
Les prescriptions posées au cours des dernières années pour la protection de certaines espèces, loin d’avoir été inefficaces, ont permis de donner un coup d’arrêt à leur surexploitation et d’améliorer l’état des stocks. Ainsi, on comptait trente-deux stocks surexploités en 2004 dans l’Atlantique ; on n’en comptait plus que dix-huit en 2011 !