Intervention de Vincent Peillon

Réunion du 12 juillet 2012 à 15h00
Questions d'actualité au gouvernement — Annonces sur l'école

Vincent Peillon, ministre :

Lorsque le Président de la République a décidé de faire de l’école sa priorité, c’est non seulement pour accorder des moyens à l’école, mais aussi pour réunir l’ensemble de la nation autour d’une cause qui est la sienne depuis deux siècles.

Par rapport à la situation que vous évoquez, nous voulons que la nation se rassemble et, en même temps, se dépasse autour de quelques éléments qui peuvent faire consensus et nous permettre de résoudre des difficultés qui sont anciennes.

Nous entendons, tout d’abord, donner la priorité à l’enseignement primaire.

Comme vous l’avez rappelé, dans notre pays, l’enseignement primaire est mal encadré, et cette situation n’a fait qu’empirer au cours des dernières années.

Les difficultés que rencontrent les élèves au collège, au lycée et même à l’université proviennent, en réalité, des premières années d’école. Il faut donc consacrer l’essentiel de nos moyens à cet enseignement. §

Cet engagement du Président de la République se traduira dès la rentrée de septembre 2012. Là où le précédent gouvernement avait prévu de supprimer 14 000 postes, notamment plus de 5 000 postes dans le primaire et plus de 700 classes rurales, nous allons créer, quant à nous, 1 000 postes dans le primaire. Je suis en mesure de vous présenter l’état des lieux de cette répartition.

Il fallait, d’abord, viser les zones les plus en difficulté : 250 postes ont été créés dans les zones urbaines sensibles et les zones les plus en difficulté.

Il fallait, ensuite, assurer un meilleur encadrement dans les régions et les départements en difficulté : 500 postes y ont été créés.

Il fallait, enfin, mesure prise pour la première fois, cibler les zones rurales, particulièrement touchées ces dernières années.

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