À mon tour de me réjouir, non sans émettre un petit regret. Je déplore que nous ne soyons pas plus nombreuses et nombreux dans l’hémicycle. Quand on a un travail de cette qualité et de cette intensité, il est vrai que plus nous serions nombreuses et nombreux, et plus nous aurions l’impression d’être utiles.
« Utile », c’est vraiment le sentiment partagé ici après avoir rédigé ce texte, qui a été enrichi dans le seul but d’être le plus pertinent possible. Je pense bien sûr aux victimes. Je pense également, comme Mme Dini, aux auteurs. Je partage avec elle cette intention, cette volonté de nous situer dans l’éducatif, dans le regard différent à l’autre, dans le respect et dans la plus grande égalité entre les femmes et les hommes.
Avec les avancées faites pendant ces dernières heures, avec le travail qui sera fait à l’Assemblée nationale, nous pourrons revenir ici voter le texte de manière pleine et entière.
Je termine en évoquant le lien de ma collègue Bernadette Bourzai, sénatrice de la Corrèze, qui s’excuse de ne pouvoir être présente. Membre de l’Assemblée parlementaire du Conseil de l’Europe, elle m’a demandé, mesdames les ministres, de vous adresser une petite sollicitation.
Vous le savez sûrement, la France a signé, le 11 mai dernier, la convention d’Istanbul initiée par le Conseil de l’Europe. Mais elle n’a toujours pas été ratifiée.