Les amendements de Jacques Blanc pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le secrétaire d’État, mes chers collègues, vous me permettrez tout d’abord de saluer le nouveau ministre de l’espace rural et de l’aménagement du territoire, notre ancien collègue Michel Mercier. Sa présence dans notre assemblée au banc du Gouvernement, au côté du secrétaire d’État chargé du tourisme, pour l’exam...
J’y vois le signe d’une convergence forte entre l’action de modernisation des services touristiques et la volonté d’aménagement de l’espace rural exprimée par le Président de la République au travers de la nomination de M. Mercier. L’un des mérites du texte est tout d’abord d’insister sur l’importance du secteur touristique, dont on a longtemp...
M. Jacques Blanc. Non, ça fait de l’emploi ! C’est ce que vous ne mesurez pas, mes chers collègues !
En tant que président de la société d’économie mixte de la Lozère, j’ai créé des restaurants et des hôtels, et je sais que c’est difficile à gérer. Faisons confiance aux restaurateurs, plutôt que de leur imposer une baisse des prix, de mieux payer leurs salariés, d’embaucher ou de faire des investissements ! Les restaurateurs sauront se mobilis...
M. Jacques Blanc. Arrêtons de faire des procès d’intention ! Faisons confiance à ceux qui ont le courage de prendre des initiatives, de travailler sans compter leur temps. Ceux qui ont voté les 35 heures ne peuvent pas le comprendre !
M. Jacques Blanc. Heureusement que ces femmes et ces hommes – c’est d’ailleurs souvent un couple – sont en cuisine, où il fait chaud, et bossent dur du matin au soir, car ils créent des emplois ! Voilà l’avenir du tourisme dans notre pays !
M. Jacques Blanc. Je veux maintenant dire un mot des chèques-vacances et, dans le même temps, me rendre hommage, car personne ne le fera.
Le Président de la République de l’époque, Valéry Giscard d’Estaing, m’avait demandé de rédiger un rapport en vue de réduire les inégalités d’accès aux loisirs et aux vacances. Je lui ai alors remis le rapport Choisir ses loisirs où je lançais l’idée des chèques-vacances, …
…afin de permettre aux familles les plus modestes de choisir leur type de vacances et de bénéficier des aides du comité d’entreprise Pourquoi refuser de soutenir ceux qui descendent dans les gîtes ruraux, par exemple ? Derrière cette proposition, il y avait toute une philosophie.
Reste que nous avons dû attendre quatre ou cinq ans avant que cette idée se traduise dans une ordonnance prise par le ministre du temps libre. Il faut maintenant étendre les chèques-vacances aux entreprises de moins de cinquante salariés …
… et favoriser les investissements. Je suis en train de lancer en Lozère le premier grand pôle handicap-sport-loisir afin que les handicapés aient la possibilité d’avoir des vacances et des loisirs. Le chèque-vacances pourrait nous y aider, et M. le secrétaire d’État aussi … Pour terminer, je dirai que ce projet de loi est utile, efficace, …
… et qu’il doit déboucher sur une conception nouvelle du tourisme, facteur d’aménagement du territoire. J’aurais également voulu parler de l’écotourisme, du tourisme respectueux de l’environnement, de celui qui intègre les femmes et les hommes qui font la vie des territoires… Je vais pourtant m’arrêter là.
Eh oui, il faut aussi bien des hôtels cinq étoiles que des petits hôtels en Lozère ! Monsieur le secrétaire d’État, sachez que nous vous soutenons.
Monsieur le secrétaire d’État, le groupe UMP se félicite de la qualité de ce débat et se réjouit de la forte mobilisation que suscite la question du tourisme. Comme l’a rappelé Michel Bécot, le tourisme est le premier employeur de France – il représente deux millions d’actifs - et il peut créer demain entre 300 000 et 600 000 emplois supplémen...
… contribuant grandement à l’amélioration du texte. Le projet de loi a donc été enrichi, tout le monde peut en convenir, par les travaux du Sénat, et je remercie tous ceux qui y ont participé. Permettez-moi également, monsieur le secrétaire d’État, de saluer le sens de l’écoute dont vous avez su une nouvelle fois faire preuve, ce qui ne nous ...