Les amendements de Jacques Mahéas pour ce dossier

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... selon le voeu du Président de la République qui, lors de son discours de Nantes, le 19 septembre dernier, affirmait qu'il tiendrait l'objectif de « un sur deux, parce qu'il n'y a aucun autre moyen pour améliorer le pouvoir d'achat des fonctionnaires et retrouver les marges financières qui permettront à l'État de ne plus vivre à crédit ».

Voilà bien une définition claire de la variable d'ajustement ! La fonction publique ne voit donc venir que rigueur, même si le terme échappé à Mme Lagarde semble vous écorcher la bouche !

Aucune revalorisation indiciaire n'est intervenue depuis l'augmentation de 0, 8 % au 1er février 2007, qui visait à compenser l'inflation constatée en 2006. Les chiffres de l'INSEE montrent que, depuis 2003, l'évolution des salaires des fonctionnaires a été moins rapide que l'inflation, à la différence des salariés du privé. Où est l'équation...

Il est donc urgent de cesser de considérer les agents publics comme de simples variables d'ajustement budgétaire et d'engager la réforme de l'État dans le sens d'une plus juste répartition.

Je continue à m'interroger sur l'intérêt réel d'un débat, s'agissant de l'article d'équilibre, limité au sens strict des effectifs. C'est un débat qui, bien que justifié en termes « lolfiens », m'apparaît un peu abstrait.

M. Jacques Mahéas. Certes, il faut avoir une meilleure connaissance de l'emploi public et des politiques publiques. Mais un débat sur les effectifs ne trouverait tout son sens qu'à condition d'être examiné en lien avec les différentes missions et en fonction des politiques publiques qui leur sont assignées.