Les amendements de Jacques Pelletier pour ce dossier
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Monsieur le président, monsieur le Premier ministre, mes chers collègues, le 29 mai, les Français ont adressé un avertissement fort à la classe politique face à leurs insatisfactions et à leur désenchantement. Les intérêts et l'ambition de la France restent pourtant étroitement liés à l'Europe et nous devons le dire avec force à nos partenaires...
Les Grecs de l'Antiquité l'avaient compris. Esope écrivait : « Les démagogues font d'autant mieux leurs affaires qu'ils ont jeté leur pays dans la discorde ».
Chaque nouveau gouvernement suscite des espoirs et génère des ambitions de changements. Plus qu'une réforme, c'est désormais une transformation profonde de l'art de gouverner à laquelle vous devez vous attacher, monsieur le Premier ministre.
La campagne référendaire et son issue ont démontré clairement que la lutte contre le chômage et la consolidation du modèle social français, tout au moins ce qu'il en reste, sont une préoccupation majeure de nos compatriotes. Cette bataille contre le chômage que vous entendez mener personnellement doit être gagnée, car l'avenir s'annonce diffic...
M. Jacques Pelletier. ...au détriment de ceux qui servent l'intérêt général par leur efficacité.
Ne détournons pas les assemblées de l'impératif catégorique auquel vous vous êtes soumis : réduire de manière drastique le chômage en explorant et en levant une à une les barrières à l'emploi, mais aussi analyser les besoins du corps social et y répondre. Parmi ces barrières, il convient de traiter les trop nombreuses formations inadaptées à l...
La correspondance entre les offres et les demandes doit être optimisée, la mobilité encouragée et accompagnée. Enfin, il faut citer la dévalorisation du travail, qui incite un certain nombre de personnes à demeurer dans la logique de l'indemnisation plutôt que dans celle du travail.
Ce chantier devra être mené avec le souci de travailler dans le court terme, mais aussi dans le long terme, et non paralysé par l'évocation des échéances électorales. Raymond Barre disait : « Etre populaire quand on veut gouverner ? Cela ne s'est jamais vu. » §Dialogue, concertation et audace doivent rester les maîtres mots des changements qui ...