Les amendements de Jean Germain pour ce dossier

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a rappelé que l'Association des femmes journalistes (AFJ), qui compte actuellement une centaine de membres, soit une part réduite du nombre total de femmes journalistes, avait été créée en 1981, dans le but de promouvoir l'image et la place des femmes dans les médias, c'est-à-dire la place des femmes journalistes et la place des femmes dans le ...

prenant l'exemple de Mme Ségolène Royal, a fait observer que l'aspect physique ou la façon de s'habiller d'une femme politique étaient généralement plus commentés que ses idées, et que sa compétence à exercer le pouvoir était remise en cause dès qu'elle commettait une « bourde », ce qui n'était pas le cas pour un homme politique.

a indiqué que les écoles de journalisme comprenaient près de la moitié de filles parmi leurs élèves. Elle a ajouté que les femmes journalistes étaient souvent plus diplômées que les hommes, mais qu'elles se heurtaient au « plafond de verre » au cours de leur carrière professionnelle. En effet, elle a souligné qu'elles étaient généralement moins...

a répondu que tel n'était généralement pas le cas. Elle a ajouté que certaines femmes journalistes, croyant satisfaire les attentes de leur hiérarchie masculine, faisaient parfois de la surenchère dans l'« antiféminisme ». Elle a par ailleurs fait remarquer que les femmes journalistes suspectées de féminisme, comme elle-même, étaient souvent ma...

a confirmé cette impression et a noté que les journalistes chargées de couvrir l'actualité à l'Assemblée Nationale, notamment, étaient généralement jeunes et jolies.

a confirmé que les quelques « stars » de la télévision n'étaient pas représentatives de la situation d'ensemble des femmes journalistes. Elle a également attiré l'attention sur la tendance à la précarisation de la situation professionnelle des journalistes, marquée par de faibles rémunérations, un important « turnover » et le recours des rédact...

a acquiescé à ces propos et a souligné la pertinence du choix du thème d'étude de la délégation, qui peut sans doute contribuer à faire prendre conscience à l'opinion publique de la réalité de la situation des femmes dans les médias.

a estimé que les femmes, après avoir conquis leur indépendance physique puis financière, devaient maintenant conquérir leur indépendance morale.

a abondé dans le même sens et a évoqué également les publicités sexistes, qui ne semblent guère choquer. Elle a également regretté l'hypocrisie du discours consistant à déplorer l'absence de « vivier » de femmes susceptibles d'accéder à des fonctions de responsabilité, alors que les conditions requises pour créer ce « vivier » ne sont pas réuni...

a estimé que les causes de cette situation étaient profondes et qu'elles étaient à rechercher dans l'éducation reçue dès la petite enfance, les filles et les garçons n'étant pas élevés de la même façon.

a considéré que le féminisme ne devait pas être caricaturé et que, selon elle, il constituait un prolongement naturel de la démocratie, tout en convenant qu'une femme se présentant comme féministe prenait le risque de ne plus être écoutée.

a fait observer que la présence des hommes dans un secteur d'activité était toujours liée au pouvoir, et que ce phénomène se retrouvait dans les médias : les hommes sont plus nombreux dans la presse politique ou économique, alors que les femmes sont nettement plus présentes dans la presse professionnelle, moins prestigieuse, ou dans la presse d...

a précisé que les femmes représentaient un peu moins de la moitié des effectifs des journalistes et que les écoles de journalisme comptaient actuellement 48 % de filles parmi leurs élèves.

a estimé que, si la situation s'améliorait quelque peu, un tel cas pouvait être considéré, aujourd'hui encore, comme exceptionnel. Elle a également fait remarquer que les présentatrices de journaux télévisés intervenaient généralement le week-end, les journaux de la semaine étant présentés le plus souvent par des hommes. Elle a regretté que le...