Photo de Jean-Pierre Chevènement

Interventions en commissions de Jean-Pierre Chevènement


314 interventions trouvées.

Vous me demandez de faire le point sur les relations franco-russes telles que je peux les apprécier dans le cadre de la mission que m'a confiée le Président de la République en 2017, reprenant une mission que m'avait confiée son prédécesseur en 2012 et qui consistait surtout à maintenir des liens dans une période très difficile. La Russie est ...

Plutôt que d'ennemis, monsieur Perrin, je préfère parler de défis de sécurité que nous devons relever et qui s'inscrivent, vous avez eu raison de le dire, plutôt au Sud : le défi migratoire, le développement de l'Afrique, la situation au Proche et Moyen-Orient. La France avait, traditionnellement, une position claire sur le problème israélo-pal...

Avant, Iyad Ag Kalhi fréquentait les boîtes de nuit à Paris, buvait du whisky, n'était pas l'islamiste qu'il est devenu. Cette affaire aurait pu être traitée plus légèrement... Puis Ansar Dine a basculé, direction Bamako. Et la décision d'intervenir a été prise, que j'ai approuvée à l'époque car nous ne pouvions pas réagir autrement. Pour rev...

Mme Merkel a surtout pris très tôt, dès son accession au pouvoir, des dispositions pour augmenter le nombre de crèches. Quinze ans après, ces mesures produisent leurs effets. Les immigrés doivent aussi être comptés, mais cela ne suffit pas. La Russie est actuellement dans la moyenne européenne, un peu en dessous de 1,87, probablement aux alen...

Votre travail est très utile. Ce rapport permet de lever de nombreux malentendus et de mieux comprendre la Russie. Ce point de l'ordre du jour a fait l'objet d'une captation vidéo qui est disponible en ligne sur le site du Sénat.

Il ne peut y avoir de solution exclusivement militaire, avez-vous dit ; mais n'est-ce pas, en définitive, la politique qui a consisté à faire fi des États-nations - si fragiles soient-ils dans cette région - qui est en cause ? Ne faudrait-il pas reconstruire un Irak digne de ce nom, où les sunnites trouveraient leur place, et reconsidérer l'idé...

Gardons-nous surtout d'un tropisme « antichinois », qui serait contraire au sens de l'histoire. La Chine reprend la place qui a été la sienne jusqu'au début du 19e siècle. Cela ne peut se faire sans quelques secousses... Personne ne veut la guerre, ni la Chine, ni les États-Unis, ni les États de la région. La Chine est une puissance considérabl...

L'AFD intervient très peu en Algérie alors que ce pays a du mal à diversifier son économie : pourquoi ne pas proposer notre savoir-faire afin de renforcer la formation professionnelle dans ce pays ?

Nous avons effectué, en République centrafricaine, une mission très intense par le nombre des rencontres et des informations qu'elle nous a procurées. Cette mission s'est déroulée sur deux jours, les 14 et 15 avril. Après un arrêt à Libreville et une séquence d'information de notre ambassade et du colonel Rousselle, commandant adjoint des Forc...

Il est évident qu'une ponction de quelques milliards d'euros ne procurerait qu'un avantage minime au regard des dégâts énormes qu'elle entrainerait. Revenant à la RCA, je voudrais faire une remarque sur la présidente par intérim, Mme Samba-Panza et du gouvernement en général. Le discours qui est tenu est souvent bien reçu et les analyses clairv...

Je ne crois pas que le désir de consolider la position en politique intérieure soit déterminant pour les dirigeants russes. Le problème pour les Russes, c'est celui de l'étranger proche. Il y a, à mes yeux, le problème d'une « troisième Europe » qui n'a jamais été réglé. Des pays européens qui ne font pas partie de la Russie et qui n'ont pas ét...

Nous sommes confrontés à une crise gravissime pour l'Ukraine et pour l'Europe qui peut avoir des répercussions à long terme y compris au Moyen-Orient, en Syrie ou en Iran. Nous devons donc absolument tenter de comprendre ce qu'il y a dans la tête de l'autre partie. Je me souviens qu'en 1990, nous avions assuré à M. Mikhaïl Gorbatchev que l'OTA...

L'Europe est dans une situation financière difficile : d'où vient cet argent ? Ces 11 milliards d'euros ne suffiront pas ; il faudrait plutôt investir 35 milliards en 2014 et 2015. Je me demande si toute cette affaire a été bien pensée, et si l'histoire a bien été prise en compte. Tout n'a pas commencé en 1991 : l'Ukraine a été rattachée à la ...

M. Le Gall peut-il nous présenter le budget prévisionnel d'Ariane 6, en précisant les contributions déjà acquises et la part de chaque pays contributeur, en particulier celle de la France ? De même pour Ariane 5 ?

Est-il bien réaliste de tabler sur 2021 pour Ariane 6, sachant le contexte budgétaire ? Vous m'avez répondu par des grandes masses d'argent et une clé de répartition, mais quels sont les engagements précis ? Sur quoi peut-on compter effectivement, pour tenir un tel calendrier ?

Je souhaite revenir sur l'Algérie. Il faut garder à l'esprit que ce pays a une grande importance. Nous n'avons pas la même histoire avec lui qu'avec les autres. Nous avons voulu l'assimiler à la France. Nous avons voulu exproprier les Algériens de leur pays. Il y a une histoire de la violence en Algérie au moment de la conquête et au moment de ...