1256 interventions trouvées.
… au nom…
… d’un principe de précaution qui ne répond à aucune exigence scientifique et qui ne reprend rien d’autre que le proverbe de nos grand-mères : deux précautions valent mieux qu’une ! Et pourquoi pas 347 précautions plutôt que 346 ! Or, mes chers collègues, la France, eu égard à la crise de compétitivité qu’elle connaît, laquelle a été judicieus...
… document repris à son compte par le Gouvernement et le Président de la République, ne peut ni négliger le coût des importations d’hydrocarbures bruts et raffinés, soit 66 milliards d’euros en 2013, ni gaspiller l’atout que lui donne l’électricité la moins chère d’Europe. D’ailleurs, ce fait devrait constituer un avantage comparatif à même de ...
Monsieur le ministre, il est temps d’introduire un peu de rigueur dans notre politique énergétique. On ne peut pas mettre tous les objectifs sur le même plan. La priorité donnée aux énergies renouvelables, sans prise en considération de leur coût, est une hérésie ! Le coût de la production d’un mégawattheure dans le parc nucléaire actuel s’éta...
On peut en débattre. C’est un ordre de grandeur. Comparons avec le prix d’un mégawattheure de gaz – de 70 euros à 80 euros –, de l’énergie éolienne terrestre – de 80 euros à 85 euros –, de l’énergie produite par les parcs photovoltaïques au sol – de 120 euros à 150 euros –, de l’énergie éolienne offshore – de 150 euros à 250 euros.
Voilà des chiffres peu contestables. Vous le savez très bien, mes chers collègues, les énergies renouvelables, en dehors de l’éolien terrestre, ne sont pas arrivées à maturité.
La contribution au service public de l’électricité, la CSPE, dont les deux tiers leur sont destinés, atteint déjà plusieurs milliards d’euros. Elle représente environ 15 % du prix acquitté par le consommateur. Je ne dis rien là de révoltant, c’est la réalité ! En Allemagne, ce coût dépasse 14 milliards d’euros l’an. Monsieur le ministre, votre ...
... même si les industries bénéficient d’une exonération à vrai dire peu compatible avec les règles de la concurrence. Qui s’en est avisé ? Monsieur le ministre, vous le savez très bien, il n’y a pas qu’un problème de coût. Les énergies éolienne ou solaire se caractérisent par leur intermittence. Il faut donc effectuer des investissements pour...
Pour les réseaux, l’Allemagne devra mobiliser 60 milliards d’euros d’ici à 2020, selon son ministère de l’énergie. Bref, disons-le : au moins dans le domaine énergétique, l’Allemagne n’est pas un modèle à suivre ! Du reste, qui paiera la facture des réseaux nécessaires à l’acheminement des flux au sein d’un « système électrique européen » ? J...
… ainsi que le lancement d’un certain nombre de chantiers d’EPR, car nous ne pouvons pas nous enfermer dans la perspective d’une stagnation économique de longue durée.
Parallèlement, il nous faut exporter notre électricité et nos réacteurs. Notre industrie nucléaire doit aller là où est le marché !
Elle doit s’y adapter, en proposant, notamment, des réacteurs de 1 000 mégawatts, mieux adaptés à la demande que les EPR, conçus à une autre époque. Quant à la fermeture du site de Fessenheim, …
… qui représente plusieurs milliards d’euros, elle serait plus qu’un non-sens. J’ai entendu dire que le futur projet de loi de programmation sur la transition énergétique pourrait dissocier la procédure d’arrêt d’une centrale de la constitution d’un dossier de démantèlement. J’ose espérer que cette palinodie nous sera épargnée. À l’heure où le ...
… si nous souhaitons atteindre un mix énergétique équilibré et fortement décarboné.
Je conclus, monsieur le président. Monsieur le ministre, l’enjeu du climat peut nous réunir. Je ne développerai pas cet aspect plus avant.
Peut également nous réunir le fait que, les prix de l’énergie restant durablement orientés à la hausse, …
… il faut mobiliser des moyens très importants pour améliorer l’efficacité énergétique du parc résidentiel existant. Peut nous réunir la promotion de la recherche, au sujet du photovoltaïque, qui trouverait au Maghreb le terrain d’une expérimentation rentable, sans oublier la pile à combustible, ou encore l’économie de l’hydrogène, en coopérat...
Mais, je vous en conjure, ne placez pas les crédits publics dans des expérimentations non rentables, qui coûtent des milliards d’euros !
Ne gâchez pas notre atout nucléaire, qui est une réalité !
Je tiens à remercier une nouvelle fois MM. Poniatowski et Gaudin d’avoir donné au Sénat l’occasion de se pencher sur ce dossier majeur. Pour ma part, je lance un appel pressant à la cohérence gouvernementale.