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Vous faites preuve d'une grande lucidité. Je ne suis cependant pas certain qu'au niveau national les agriculteurs soient aussi bien formés et informés qu'en Île-de-France.
Je crois qu'il faut faire la part des choses. En effet, certaines personnes n'acceptent aucune activité agricole, mais il faut faire une différence entre les moissons et les pulvérisations aériennes. Ne faudrait-il pas recréer du lien entre l'urbain et le rural ?
La polyculture doit retrouver sa place en Île-de-France.
Que pensez-vous de la vente libre de pesticides en jardinerie ?
Partagez-vous les interrogations sur la fiabilité des expertises avant la mise sur le marché ?
Seriez-vous favorable à une législation européenne des produits phytosanitaires ?
Les perturbations endocriniennes entrent-elles dans votre champ de compétence ? Dr Nadine Houedé. - Oui, par le biais des cancers hormonaux-dépendants comme ceux du sein et de la prostate, qui commencent à apparaître. Lorsque le CIRC ne dispose pas de données suffisantes sur un produit, il est classé dans le groupe 3 intitulé « Agents inclas...
Une étude de la FAO portant sur la surproduction révèle qu'un tiers des produits alimentaires est gâché.
Êtes-vous optimiste, Monsieur Pelt ?
Quelle différence faites-vous entre les deux ?
En bio, l'efficacité doit être appréhendée de façon globale...
L'INRA collabore-t-il avec vous pour les expérimentations ? Il semble que 3,5 % seulement de son budget soit consacré au bio.
Qui vous finance ?
Travaillez-vous sur le vignoble ?
Nous avons reçu un peu tout le monde et nous allons partout pour avoir une vision objective.
Travaillez-vous avec vos homologues des pays voisins ? Sont-ils mieux aidés ?
Et les rendements par rapport au bio ?
Faut-il donc plus de moyens pour la recherche publique ?
La France est-elle toujours le premier pays utilisateur de pesticides ?