Les amendements de Josselin de Rohan pour ce dossier
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Le 7 mars dernier, j'ai effectué un déplacement à Bruxelles, afin de faire le point sur les principaux dossiers de la politique étrangère et de sécurité commune (PESC) et de la politique de sécurité et de défense commune (PSDC) de l'Union européenne. Au cours de ce déplacement, je me suis entretenu avec M. Pierre Vimont, secrétaire général exé...
On peut certes concevoir que l'attitude française ait pu heurter nos partenaires allemands, mais je crois que les raisons de leur refus de toute intervention en Libye a des causes plus profondes. En effet, des élections locales importantes pour la chancelière allemande devaient se tenir dans le Bade-Wurtemberg et l'aile libérale, dont le prési...
Je trouve votre jugement un peu sévère à propos de Mme Catherine Ashton, car, comme je l'ai souligné dans mon propos liminaire, sa tâche est très lourde puisqu'elle cumule les fonctions qui étaient auparavant exercées par trois personnes différentes. De plus, les mécanismes sont très complexes et, jusqu'à une date récente, elle ne disposait pas...
Lors de la guerre froide, lorsqu'elle était directement menacée par une intervention soviétique, l'attitude de l'Allemagne, ne constatant plus de menaces à ses portes, était très différente et ce pays était très impliqué dans l'OTAN. La réunification a joué un rôle important de même que la fin de la guerre froide, puisque la réunification a eu...
Ce sont surtout les Britanniques qui s'opposaient à l'émergence réelle et effective de l'Europe de la défense. Ainsi, le renforcement des capacités de planification et de conduite des opérations, souhaité par la France, l'Allemagne et la Pologne, se heurte toujours à des réticences du Royaume-Uni, qui ne souhaite pas une duplication de l'OTAN....
En l'absence de quartier général européen permanent, le recours aux moyens de l'OTAN était inévitable. Toutefois, la France et le Royaume-Uni ont obtenu la création d'un comité de pilotage politique distinct de l'OTAN, compte tenu des réticences de nombreux pays arabes ou africains à une opération placée sous l'égide de l'OTAN.
Cette évolution, très positive, de la position polonaise, s'explique par le changement de gouvernement mais aussi par l'attitude américaine à propos de l'installation en Pologne d'éléments du système américain de défense anti-missiles, qui avait fait l'objet d'un accord sous George Bush mais qui a été remis en cause après l'élection de Barak Ob...