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Un budget délicieux serait celui qui s'exécuterait dans un contexte de forte croissance et d'énergie bon marché, de réduction spectaculaire de la dépense publique avec d'abondantes recettes fiscales, qui dégageraient de forts excédents. Peut-être connaîtrons-nous, un jour, ces temps heureux ! Contentons-nous aujourd'hui d'un budget « volontari...
Saluons l'action menée par le Gouvernement pour stabiliser, malgré de fortes contraintes, le déficit budgétaire et faire repasser le déficit public sous la barre des 3 % du PIB. Pour la quatrième année consécutive, les engagements pris dans les lois de programmation pour la sécurité, la justice et la défense sont respectés, ainsi que le contra...
M. Josselin de Rohan. Notons toutefois que certains professeurs de rigueur n'ont pas hésité à proposer des mesures qui auraient coûté, si on les avait mises en oeuvre, plus de 5 milliards d'euros au Trésor public. Ceux-là nous font penser à ces vieillards dont parle le moraliste et qui prodiguent de sages conseils faute de pouvoir donner « de m...
L'un des principaux mérites de ce budget est d'affecter à l'emploi, comme le souhaitait le chef de l'État, l'essentiel des marges de manoeuvre dont dispose le Gouvernement. Depuis le mois d'avril, notre pays compte 130 000 chômeurs de moins.
Le plan de cohésion sociale, le plan d'urgence pour l'emploi, les 200 000 contrats nouvelle embauche font sentir leur effet. Nous souhaitons que le secteur marchand consolide cette reprise dans les meilleurs délais. La neutralisation des contraintes financières liées au dépassement du seuil des dix salariés, le retour au travail des seniors so...
À ces montants, il faut ajouter 1, 8 milliard d'euros pour compenser aux entreprises l'augmentation des minima salariaux, conséquence de la fracture du SMIC, pour reprendre la juste expression d'Alain Lambert. Le gouvernement Jospin a réussi l'exploit de nous léguer huit SMIC, sans jamais vraiment le revaloriser ! La revalorisation du SMIC, c'...
M. Josselin de Rohan. Je ne comprends pas pourquoi mes propos chagrinent M. Signé ! M. Jospin nous a invités à faire l'inventaire de son gouvernement : je le fais, et M. Signé n'est pas content !
Il faut continuer à rendre le travail plus rémunérateur que l'assistanat : tel est l'objet du milliard d'euros sur deux ans destiné à l'accroissement de la prime pour l'emploi. Il faut mieux indemniser et accompagner les chômeurs. Néanmoins, si l'indemnisation du chômage est un droit fondamental, la contrepartie de l'aide est le contrôle et la...
Le projet de loi de finances pour 2006 est courageux et novateur en ce qu'il pose les fondements d'une importante réforme de notre fiscalité. En France, on préfère vitupérer la fiscalité plutôt qu'y toucher, car toute réforme dérange et expose ses auteurs aux critiques les plus virulentes et les plus contradictoires. Elle multiplie à la fois le...
Comme l'a fort bien démontré Henri de Raincourt, sur les 93 000 foyers fiscaux qui bénéficieront de ce dispositif, moins de 6 000 figurent parmi les 10 % de ménages les plus aisés tandis que 81 000 - soit plus de 90 % de l'ensemble - figurent dans le premier décile de revenus. Sur les 330 000 assujettis à l'ISF, seuls 16 800 personnes bénéficie...
La refonte du barème de l'impôt sur le revenu, en réduisant de sept à cinq les tranches du barème de cet impôt et en faisant passer de quatre à six le nombre de taux, allégera la fiscalité pesant sur les classes moyennes puisque 70 % de la baisse de l'impôt bénéficiera à ceux qui gagnent entre 1 000 et 3 500 euros par mois et par contribuable. ...
Faute de pouvoir supprimer un impôt auquel il semble impossible, pour l'instant, de trouver un substitut, vous avez choisi de pérenniser l'exonération des investissements nouveaux et d'éviter que l'entreprise ne soit taxée au-delà de 3, 5 % de la valeur ajoutée. Il n'y a pas lieu de revenir ici sur les débats passionnés et de grande qualité au...
Nous nous réjouissons des compromis et des équilibres intervenus, et qui vous doivent beaucoup, monsieur le ministre délégué. Cependant, à l'issue de nos discussions, je voudrais formuler deux observations. Premièrement, nous ne pouvons pas nous dispenser d'une réflexion sur la pertinence des niveaux divers et des compétences de notre administ...
Sans entreprises dynamiques, compétitives et prospères, il n'y a pas de développement économique possible pour nos agglomérations ou nos territoires ni d'emploi pour leurs habitants. Ne perdons pas de vue cette évidence ni cette priorité ! Tout au long de nos débats, nous avons entendu égrener tous les reproches imaginables à l'encontre du pro...
Bien entendu, on ne nous a présenté aucune solution de remplacement cohérente ou crédible. Et pourtant, c'est vrai, il existe d'autres perspectives. Nous connaissions le socialisme utopique, le socialisme pragmatique - c'est celui de nos voisins. Depuis le congrès du Mans, nous avons vu apparaître le socialisme synthétique !
M. Josselin de Rohan. Le socialisme synthétique nous promet le retour aux nationalisations, la généralisation des 35 heures à toutes les entreprises, le SMIC à 1 500 euros, l'abolition de la réforme des retraites et la hausse de la fiscalité : en un mot, le grand bond en arrière, le coup de grâce à l'économie française, l'isolement total de not...
Comme le dit Paul Valery, il n'y a de degrés que dans le pire !
Même si le budget pour 2006 recèle des imperfections, ...
... il repose sur des principes qui sont à l'opposé de ceux que proclament nos collègues de gauche. Nous croyons à la maîtrise de la dépense publique, à la modération fiscale, à la liberté de l'entreprise et à l'ouverture au monde, à la nécessité d'un État fort mais non omnipotent, à la primauté du travail sur l'assistanat ! C'est parce que ce...