Les amendements de Louis de Broissia pour ce dossier
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Monsieur le ministre, vous nous proposez, et nous vous en remercions, de débattre du spectacle vivant et donc de la place de la culture vivante dans la société. Comme de nombreux parlementaires, comme vous, monsieur le ministre, je partage ma vie culturelle entre Paris et la province, ce mot que je ne renie pas, comme le faisait André Malraux....
Je le fais dans les collèges de Côte-d'Or comme le font Henri de Raincourt dans les collèges de l'Yonne et Jean Puech dans les collèges de l'Aveyron. Après André Malraux, l'écrivain, le visionnaire, le passeur de civilisations que tout le monde connaît, la politique culturelle d'Etat s'était trop vite rangée sous la règle réductrice et comptab...
C'était une affreuse logique financière qui ignorait l'immense effort culturel réalisé par les collectivités territoriales, le mécénat, les associations, les entreprises, ou encore par l'industrie culturelle, et qui méconnaissait l'appétit culturel de nos compatriotes, qui dépasse largement 1 % de leur propre budget. Depuis deux ans, nous trav...
Le spectacle vivant aujourd'hui - parfois, j'ai l'impression d'enfoncer des portes ouvertes, mais nous sommes là pour cela - est un panaché permanent de baladins, de créateurs de génie, ou non, de spectateurs dans les salles ou derrière l'écran de télévision, à l'Opéra Bastille comme au parvis Saint-Jean à Dijon, dans les cinémas d'art et d'ess...
Ce matin, ce n'est bien évidemment pas un hasard, j'ai lu que le SYNDEAC, le syndicat national des entreprises artistiques et culturelles, plaidait pour un « Valois social ». Je m'inscris dans l'esprit qui est le sien, en particulier lorsqu'il considère qu'il faut adjoindre un nouveau contrat politique - pas simplement social ! - entre les art...