Les amendements de Nicole Bonnefoy pour ce dossier

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A mon tour de vous remercier de votre présence. Avec vous, nous ouvrons un cycle d'auditions qui se terminera fin juin avant la publication de notre rapport à l'automne. Nos travaux, Mme la présidente l'a rappelé, sont orientés sur les pesticides dans le monde professionnel, des salariés qui les fabriquent jusqu'aux agriculteurs qui les manipu...

Toute l'information remonte-t-elle aux caisses ? Pr. Patrick Choutet. - Par définition, nous ne pouvons nous appuyer que sur les déclarations.

Le tabou sur les effets des pesticides commence à être levé chez les agriculteurs, ce qui est une bonne chose, vu l'omerta qui sévissait auparavant. Néanmoins, en tant que sénateur de la Charente, j'ai à l'esprit le parcours du combattant d'un agriculteur, M. Paul François. Pour obtenir la reconnaissance de sa maladie professionnelle, il a dû e...

Comment décide-t-on de l'évolution de ses tableaux ? Dr. Yves Cosset. - En fonction des avancées de la science. Vous avez tous en tête l'exposition à l'amiante et ses effets différés, avec des mésothéliomes se déclarant parfois une quarantaine d'années après l'exposition. D'où, pour chaque tableau, la nécessité de préciser ses dates de créatio...

Quelles sont les filières les plus exposées aux pesticides ? Dr. Yves Cosset. - Nous vous transmettrons les données. Dans l'arboriculture, il faut compter 40 à 50 traitements par an ; dans la viticulture également. S'agissant des alertes et de la MSA, je rappelle que nous avons, de notre propre chef, lancé une étude sur l'arsenic, très utilis...

Oui, les agriculteurs doivent se former pour mieux se protéger. Reste que les produits phytosanitaires passent dans le sol et dans l'air. Dans ces conditions, comment la nature peut-elle s'en prémunir ? A travers elle, c'est toute la biodiversité et, donc, l'homme qui est mis en danger.