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Cela ne nous empêche pas d'étudier ces incidences et de les réduire.

L'INRA n'a-t-elle pas pourtant démontré qu'une réduction de 30 % des produits phytosanitaires était possible aisément ?

Entretenez-vous donc des liens avec les firmes malgré votre principe d'indépendance ?

L'objectif doit-il donc être de mettre fin aux relations avec les firmes, aussi bien au niveau de la recherche que du négoce ?

Que pouvez-vous nous dire des conditions de stockage des récoltes ? Les coopératives utilisent-elles des pesticides ?

En Île-de-France, les exploitations sont situées à proximité de l'habitat périurbain. Comment pouvez-vous être certain de ne pas retrouver des résidus de produits près des habitations ?

Existe-t-il une distance réglementaire entre les habitations et les champs cultivés ?

Des dérogations sont-elles accordées en matière d'épandage aérien ?

Il est bien indiqué sur les étiquettes que ces produits sont dangereux. De nombreux agriculteurs souffrent d'ailleurs de maladies graves, certains sont même décédés. Considérez-vous que ce sont des cas isolés ou que le sujet est global et doit être approfondi pour protéger les agriculteurs ?

Les firmes n'ont cependant pas intérêt à ce que des alternatives agronomiques soient identifiées.

Et les adjuvants ? Dr Isabelle Baldi. - On ne peut exclure leur rôle. Des interrogations demeurent également sur la fenêtre et la nature de l'exposition. C'est dire que les connaissances ne sont pas abouties même si la maladie a été inscrite au tableau des maladies professionnelles. D'autres maladies sont en cours d'examen. Le débat est socia...

Et se pose la question des expositions combinées et des mélanges. Pr Geneviève Van Maele-Fabry. - Nous disposons de peu de données en cette matière. De plus, il est impossible d'isoler un pesticide parmi ceux utilisés par les agriculteurs. Dr Isabelle Baldi. - Les intérêts en jeu, dans ce débat, sont multiples...

Les équipements de protection industrielle protègent-ils vraiment ? Dr Isabelle Baldi. - C'est compliqué. Les vêtements de protection ne sont pas forcément portés comme il le faudrait et ne protègent pas autant qu'on le pensait. Les pratiques influent autant que le vêtement. Mettre des gants usagés, c'est pire que de ne pas mettre de gants. Il...

Sont-elles suffisantes ? Dr Isabelle Baldi. - Elles ne sont ni réglementaires ni systématiques. Il n'y a pas de suivi, de traçabilité des molécules après mise sur le marché.

Pourquoi mettre sur le marché des produits connus comme étant cancérogènes et mutagènes ? Pr Geneviève Van Maele-Fabry. - La politique actuelle est de ne plus mettre sur le marché de tels produits. Dr Isabelle Baldi. - Nous vivons cependant environnés de produits cancérogènes - voir les particules diesel...

Pour les AMM, les études sont fournies par les firmes, qui se retranchent derrière le secret industriel. Nous aurons, sur ce sujet aussi, des propositions à faire.

Pour mémoire, je vous indique que c'est à la suite du cas de M. Paul François, en Charente, que j'ai sollicité la création de cette mission.