Les amendements de Nicole Borvo Cohen-Seat pour ce dossier

37 interventions trouvées.

Monsieur le Premier ministre, vos propos, ceux d’hier et d’aujourd’hui, comme le remaniement ministériel, s’adressent à votre majorité, que vous voulez rassemblée. Vous avez vos raisons, vous êtes en campagne ; vous avez le pouvoir, et vous voulez le garder ! Depuis 2002, la droite est au pouvoir, et elle fait une politique contre le peuple : ...

Voilà votre bilan, et la crise financière est le résultat des politiques ultralibérales menées en France, en Europe et aux États-Unis. § Votre gouvernement a ouvert, en 2008, un crédit de 360 milliards d’euros aux banques sans contrepartie. La BNP Paribas a augmenté ses gains de 93 % en 2009, les entreprises du CAC 40 ont fait 50 milliards d’...

Vous vous engagez à continuer ! Comment croire que, demain plus qu’hier, les baisses d’impôt des entreprises et des plus riches favoriseront l’emploi et l’investissement à long terme ? Renault met 3 000 personnes en préretraite, …

Mme Nicole Borvo Cohen-Seat. C’est sans doute ce que vous appelez restaurer les conditions d’une politique industrielle.

Comment croire que le gel des dépenses publiques, le recul de la protection sociale et la privatisation des services publics préserveront la solidarité et l’égalité des chances ? Comment croire que l’étranglement financier des collectivités locales n’aura pas de conséquences désastreuses sur la cohésion sociale, les services rendus à la popula...

Comment croire au dialogue social, quand vous avez imposé une réforme des retraites brutale, contre l’avis de l’ensemble des organisations syndicales ? Monsieur le Premier ministre, en 2007, le futur Président de la République a fait campagne sur le thème de la rupture. Nos concitoyens ont vu ce qu’il en était : ils ont constaté que leur situ...

Nos concitoyens ont constaté que le Président de la République et son gouvernement, dont vous étiez et restez le Premier ministre, a beaucoup agité les peurs, l’insécurité, la délinquance, les immigrés, dans des amalgames scandaleux et dangereux ! Aujourd’hui, la violence augmente, la cohésion sociale éclate, le pacte social se délite. Vous a...

La dérive monarchique a fait des dégâts. Elle a porté des coups à la démocratie. Elle a sérieusement entaché la politique. Quand on mène une politique contre le peuple, contre les intérêts populaires, on ne peut se prévaloir éternellement de sa légitimité.

Vous refusez toute proposition alternative. Pour notre part, nous proposons, sans complexe, de rémunérer plus le travail que les actionnaires, pour revenir à un partage travail-capital plus favorable au travail.

Nous proposons d’assurer le financement de la protection sociale, y compris la dépendance, en faisant cotiser les revenus du capital au même niveau que les revenus du travail. Nous proposons, sans complexe, de recruter des enseignants, des personnels dont nos services publics ont tant besoin, y compris pour assurer la sécurité de nos concitoye...

Nous proposons une politique publique du crédit qui favoriserait l’investissement productif des entreprises. Nous proposons une réforme de la fiscalité qui soit juste et efficace : la suppression du bouclier fiscal, une augmentation de la taxation sur les gros patrimoines, une modification importante du barème de l’impôt pour renforcer la cont...

Vous feriez aussi bien de sortir ! Monsieur le Premier ministre, nous avons hier écouté l'intégralité de votre discours, lu par M. Borloo.

Le résumé que vous nous avez livré aujourd'hui, assorti de louanges au Sénat, où vous siégiez il n'y a pas longtemps, n'y a, me semble-t-il, rien changé sur le fond. Nous y avons entendu ce que le Président de la République a déjà exprimé dans ses nombreux discours et ses multiples interventions dans les médias, sur tous les sujets. Vous répé...

Je suis étonnée de vos réactions ! Chacune de ses composantes, dont la mienne, doit en tirer les leçons, et elles sont lourdes !

Monsieur le Premier ministre, aujourd'hui comme hier, vous êtes devant les parlementaires. Vous respectez les formes, mais à vrai dire, depuis un mois, nous avons un aperçu de la nouvelle gouvernance et de la politique réelle conduite par le Président de la République et mise en oeuvre par son gouvernement. Vous annoncez une réforme institutio...

Oui, nous avions raison ! La pratique, celle d'aujourd'hui plus encore que celle d'hier, nous conforte dans ce choix, tant elle concentre le pouvoir, accentue le caractère monarchique de nos institutions et l'exercice personnel du pouvoir. Le peuple l'approuve ? Il est bien tôt pour le dire ! Quant au Parlement, il est de fait d'ores et déjà c...

Encore une fois, les pays du nord qui réussissent ont des prélèvements obligatoires supérieurs aux nôtres. Nos concitoyens, d'ailleurs, ne s'y trompent pas, et c'est la raison pour laquelle j'ai dit tout à l'heure que nous étions maintenant passés de l'idéologie aux actes. Dès lors que vous avez lancé le ballon d'essai de la TVA que vous avez...

Fort heureusement, les Français, y compris - j'y insiste - ceux qui ont voté pour le Président de la République, ne sont pas disposés à changer de fournisseur, et ils confirment, après les élections, ce qu'ils disaient les élections. En effet, 63 % d'entre eux rejettent l'ouverture à la concurrence du marché de l'électricité et du gaz. Et la mi...

Vous avez vous-même engagé, en 1996, la privatisation de France Télécom en jurant, à l'époque, que l'État garderait 51 % du capital. Avec la cession annoncée, l'État n'en détiendra plus que 25 %. Mais quels en sont d'ores et déjà les effets pour le secteur national et pour les usagers ?

On prévoit 22 000 suppressions d'emplois en France, que ce soit pour France Télécom ou ses concurrents - les salariés de SFR en savent quelque chose - et des abus tarifaires que dénoncent toutes les associations de consommateurs ! Pourtant, la déclaration finale, signée par les Vingt-Sept à Bruxelles le 22 juin dernier, se félicite des avancée...