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...ne mauvaise base. Vous dites qu'il faut mener une évaluation, mais que doit-on évaluer ? Que signifie la fatigue ? Doit-on apprécier prioritairement les résultats ? Cette évaluation peut-elle être nationale ? Il me semble qu'elle doit être adaptée à des situations, et à des particularismes... Autrefois, l'enseignement agricole comportait des cycles différenciés. Dans les zones de vendanges, les élèves rentraient à la fin du mois d'octobre. On n'a pas fabriqué davantage de cancres pour autant ! A la période des fenaisons, les enfants quittaient l'école pour aller travailler. Ces rythmes étaient admis, et le ministère de l'agriculture avait accordé des dérogations, en fonction des situations locales.
Avez-vous envisagé un financement par site plutôt que par élève, ainsi que par activité ? Les situations sont très différentes selon que les sites sont regroupés et les équipements disponibles. Certaines collectivités territoriales, dont la mienne, faisaient du périscolaire avant d'y être obligées par la loi.
Ces aides sont réparties par site et par activité. Une telle déclinaison répond mieux à la diversité des actions. Quand des associations de personnes âgées apprennent la couture à des élèves, il y a quatre ou cinq enfants par adulte - lequel n'a évidemment pas le brevet d'aptitude aux fonctions d'animateur (Bafa). Et cela ne coûte rien.
Merci d'avoir si bien présidé le dernier congrès des maires, qui s'annonçait pourtant risqué. Pourriez-vous demander à la CNAF de rationaliser les normes d'encadrement ? Le financement de la réforme gagnerait à être divisé entre une dotation par site et une dotation par élève. J'ai mis en oeuvre la réforme des rythmes scolaires : parents et enfants en sont très heureux !