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Il convient, à mon sens, de distinguer deux catégories de collectivités : celles qui, considérant qu'elles relevaient de leurs missions, avaient déjà investi dans les activités périscolaires par choix politique, et auxquelles la réforme coûte peu - c'est le cas de la mienne ; les communes qui, pour toutes sortes de raisons respectables, n'organisaient pas ce type d'activités et sont financièrement impactées. Qu'en pensez-vous ?
...otre métier, ou doit-on aller vers des champs extérieurs à l'école, concernant par exemple ce qui se faisait avant la réforme, dans le cadre des CEL, des contrats enfance, etc. ? D'autre part, comment voyez-vous le lien entre le métier d'enseignant et le conseil d'école ? Y percevez-vous des évolutions ? Enfin, je n'ai pas encore compris ce que vous proposiez concrètement en matière de rythmes scolaires, en tant que grande organisation syndicale. On en est resté aux généralités. Que suggérez-vous donc ? J'ai eu ce débat dans ma ville avec vos collègues. Nous avons échangé, mais ils sont restés sur leur position. La réforme a néanmoins été mise en place, parce que ce sont des républicains. Les choses se passent fort bien. Je suis également enseignant. Ceux avec qui je discute rejettent l'échec...
J'ai également fait partie de la même maison que vous, Monsieur Fotinos, mais dans l'enseignement agricole, qui a aussi connu des avancées très fortes. Ne pensez-vous pas que présenter les rythmes scolaires comme un objectif constitue une erreur ? Je suis assez pessimiste sur la suite des événements... Comment construire un projet sans qu'il soit standardisé ? Ne risque-t-on pas de se retourner vers des logiciels très performants, qui produisent des emplois du temps qui n'ont strictement rien à voir avec l'intérêt du collégien ou du lycéen ? Ne vaut-il pas mieux travailler sur le contenu du projet ...
La concurrence que j'évoque met aux prises, en l'occurrence, deux établissements privés. Mais je précise aussi que l'on ne saurait bâtir un programme d'activités inspirées par les caractères propres de l'établissement. La laïcité s'impose aussi dans le périscolaire.
Oui. Les projets périscolaires peuvent respecter le caractère des établissements, sans l'intégrer dans les activités périscolaires.
Je souhaiterais revenir sur la vision idéalisée de l'école de demain dans laquelle les activités scolaires et périscolaires s'articuleraient de manière harmonieuse. Une telle image relève, pour le moment, d'une vue de l'esprit et je crains qu'une tendance, qui consiste à scolariser le périscolaire, se dessine peu à peu. Mais si je souhaite que les activités périscolaires entrent pleinement en cohérence avec la formation scolaire, je suis conscient qu'une telle évolution peut s'avérer une épreuve pour...
Avez-vous envisagé un financement par site plutôt que par élève, ainsi que par activité ? Les situations sont très différentes selon que les sites sont regroupés et les équipements disponibles. Certaines collectivités territoriales, dont la mienne, faisaient du périscolaire avant d'y être obligées par la loi.
Je suis maire d'une ville de plus de 10 000 habitants. J'ai mis en place la réforme, qui fonctionne bien. Ayant dit cela, je me sens libre de formuler des critiques. Vous avez indiqué que l'important était la mise en dialogue des temps scolaire et périscolaire. C'est une difficulté pour notre administration. Il faudra beaucoup de pédagogie car ce n'est pas dans la tradition de l'Éducation nationale. Celle-ci tend plutôt à adresser des circulaires comminatoires aux maires, au détriment du dialogue. Un maire, ce n'est pas un enseignant supplémentaire !
Merci d'avoir si bien présidé le dernier congrès des maires, qui s'annonçait pourtant risqué. Pourriez-vous demander à la CNAF de rationaliser les normes d'encadrement ? Le financement de la réforme gagnerait à être divisé entre une dotation par site et une dotation par élève. J'ai mis en oeuvre la réforme des rythmes scolaires : parents et enfants en sont très heureux !