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a souhaité savoir si des études scientifiques sur l'efficacité de la vaccination contre la grippe sont aujourd'hui envisagées. En effet, le directeur de l'Ecole des hautes études en santé publique, M. Antoine Flahault, a indiqué devant la commission d'enquête que les connaissances scientifiques actuelles sont insuffisantes pour préconiser une vaccination de masse. De même, aucune étude n'aurait prouvé l'efficacité de la vaccination des personnes âgées contre la grippe saisonn...
a souhaité savoir si des études scientifiques sur l'efficacité de la vaccination contre la grippe sont aujourd'hui envisagées. En effet, le directeur de l'Ecole des hautes études en santé publique, M. Antoine Flahault, a indiqué devant la commission d'enquête que les connaissances scientifiques actuelles sont insuffisantes pour préconiser une vaccination de masse. De même, aucune étude n'aurait prouvé l'efficacité de la vaccination des personnes âgées contre la grippe saisonn...
Rejoignant M. Alain Milon, rapporteur, il a considéré que la non-association des médecins généralistes à la campagne de vaccination avait été une erreur, même si, dans le cas du Royaume-Uni, la vaccination par les médecins généralistes n'a pas permis une meilleure couverture vaccinale qu'en France.
Rejoignant M. Alain Milon, rapporteur, il a considéré que la non-association des médecins généralistes à la campagne de vaccination avait été une erreur, même si, dans le cas du Royaume-Uni, la vaccination par les médecins généralistes n'a pas permis une meilleure couverture vaccinale qu'en France.
a demandé à M. Philippe de Chazournes si la réponse vaccinale lui paraissait adaptée à la lutte contre une pandémie grippale, pour faire barrage à la pandémie et assurer une protection individuelle ? Il a également voulu savoir si une campagne de vaccination était prévue à la Réunion pour l'hiver austral. Il a enfin demandé quelle comparaison on pouvait faire entre la gestion du chikungunya et celle de la grippe H1N1.
a demandé à M. Philippe de Chazournes si la réponse vaccinale lui paraissait adaptée à la lutte contre une pandémie grippale, pour faire barrage à la pandémie et assurer une protection individuelle ? Il a également voulu savoir si une campagne de vaccination était prévue à la Réunion pour l'hiver austral. Il a enfin demandé quelle comparaison on pouvait faire entre la gestion du chikungunya et celle de la grippe H1N1.
...à la mise au point de tests, à la valorisation de brevets, font qu'objectivement les intérêts des chercheurs vont dans le même sens que ceux des industriels. Cette observation est-elle fondée et comment, dans ce cas, lutter contre ces « convergences d'intérêt » ? Notant que l'opinion de M. Marc Gentilini selon laquelle la mise à l'écart des médecins généralistes était une raison de l'échec de la vaccination était largement partagée, il s'est cependant interrogé sur les problèmes qu'aurait pu poser, en France, la vaccination par les généralistes en raison, entre autres, du conditionnement des vaccins en multidoses et de l'organisation nationale de la médecine générale, très différente de ce qu'elle est en Suède ou au Royaume-Uni. Il a enfin posé une question sur le caractère opérationnel de la nouve...
...à la mise au point de tests, à la valorisation de brevets, font qu'objectivement les intérêts des chercheurs vont dans le même sens que ceux des industriels. Cette observation est-elle fondée et comment, dans ce cas, lutter contre ces « convergences d'intérêt » ? Notant que l'opinion de M. Marc Gentilini selon laquelle la mise à l'écart des médecins généralistes était une raison de l'échec de la vaccination était largement partagée, il s'est cependant interrogé sur les problèmes qu'aurait pu poser, en France, la vaccination par les généralistes en raison, entre autres, du conditionnement des vaccins en multidoses et de l'organisation nationale de la médecine générale, très différente de ce qu'elle est en Suède ou au Royaume-Uni. Il a enfin posé une question sur le caractère opérationnel de la nouve...
...quête par le professeur Antoine Flahault, qui a fait observer que l'on n'est pas préparé à faire face à une pandémie qui, comme la grippe H1N1, n'est pas grave sauf dans un nombre de cas limité, alors qu'il pourra s'en produire d'autres du même genre et il a interrogé M. Marc Gentilini sur les moyens d'organiser la réponse à une pandémie grippale. Comment, en particulier, faudrait-il organiser la vaccination ?
...quête par le professeur Antoine Flahault, qui a fait observer que l'on n'est pas préparé à faire face à une pandémie qui, comme la grippe H1N1, n'est pas grave sauf dans un nombre de cas limité, alors qu'il pourra s'en produire d'autres du même genre et il a interrogé M. Marc Gentilini sur les moyens d'organiser la réponse à une pandémie grippale. Comment, en particulier, faudrait-il organiser la vaccination ?
a noté que, dans son département, les médecins généralistes qui ne pouvaient vacciner contre la grippe se sont beaucoup mobilisés pour développer la vaccination antipneumococcique.
a noté que, dans son département, les médecins généralistes qui ne pouvaient vacciner contre la grippe se sont beaucoup mobilisés pour développer la vaccination antipneumococcique.
...est pas adaptée à la lutte contre une pandémie grippale ? Quel jugement porter sur les différentes stratégies vaccinales nationales ? Il a rappelé que le professeur Bernard Bégaud avait établi, dans une interview au journal Libération du 1er février 2010, une distinction entre la campagne vaccinale contre l'hépatite B, dont il a jugé qu'elle avait été « prise en mains » par les fabricants, et la vaccination anti-pandémique. Pourrait-il développer cette distinction ? Que pense-t-il des différences entre les procédures américaine et européenne d'autorisation des vaccins pandémiques ? Quels peuvent être leurs avantages et inconvénients respectifs en termes de délais de mise à disposition des vaccins et de sécurité des produits ?
...est pas adaptée à la lutte contre une pandémie grippale ? Quel jugement porter sur les différentes stratégies vaccinales nationales ? Il a rappelé que le professeur Bernard Bégaud avait établi, dans une interview au journal Libération du 1er février 2010, une distinction entre la campagne vaccinale contre l'hépatite B, dont il a jugé qu'elle avait été « prise en mains » par les fabricants, et la vaccination anti-pandémique. Pourrait-il développer cette distinction ? Que pense-t-il des différences entre les procédures américaine et européenne d'autorisation des vaccins pandémiques ? Quels peuvent être leurs avantages et inconvénients respectifs en termes de délais de mise à disposition des vaccins et de sécurité des produits ?
a rappelé que l'idée de proposer un vaccin à toute personne désireuse de se faire vacciner a été présentée comme un choix éthique par la ministre de la santé. Il a cependant été indiqué à la commission d'enquête par M. Bruno Lina que la vaccination avait commencé si tard qu'elle s'était effectuée « à la limite de l'intérêt individuel ». La même situation ne risque-t-elle pas de se retrouver pour toute pandémie grippale, compte tenu des délais incompressibles d'élaboration et de mise à disposition des vaccins ? Quelle est, dès lors, la justification d'une politique de vaccination massive ? Quelle politique alternative pourrait-on envisager ?...
a rappelé que l'idée de proposer un vaccin à toute personne désireuse de se faire vacciner a été présentée comme un choix éthique par la ministre de la santé. Il a cependant été indiqué à la commission d'enquête par M. Bruno Lina que la vaccination avait commencé si tard qu'elle s'était effectuée « à la limite de l'intérêt individuel ». La même situation ne risque-t-elle pas de se retrouver pour toute pandémie grippale, compte tenu des délais incompressibles d'élaboration et de mise à disposition des vaccins ? Quelle est, dès lors, la justification d'une politique de vaccination massive ? Quelle politique alternative pourrait-on envisager ?...
En réponse à une question de M. Alain Milon, rapporteur, sur le défaut d'association des médecins généralistes à la campagne de vaccination, il a estimé que cela pouvait s'expliquer par le fait que le plan français de lutte contre la pandémie n'était pas adapté à des risques sanitaires d' ampleur réduite.
En réponse à une question de M. Alain Milon, rapporteur, sur le défaut d'association des médecins généralistes à la campagne de vaccination, il a estimé que cela pouvait s'expliquer par le fait que le plan français de lutte contre la pandémie n'était pas adapté à des risques sanitaires d' ampleur réduite.
... elle soulignait aussi, à juste raison, que la mise au point du vaccin nécessiterait certains délais. De fait, on a constaté que, dans l'hémisphère Nord, les vaccins sont arrivés trop tard pour faire barrage à la pandémie et même, comme l'a indiqué le professeur Lina à la commission d'enquête, « à la limite de l'intérêt individuel ». Dans ces conditions, pouvait-on préconiser une politique de vaccination massive ?
... elle soulignait aussi, à juste raison, que la mise au point du vaccin nécessiterait certains délais. De fait, on a constaté que, dans l'hémisphère Nord, les vaccins sont arrivés trop tard pour faire barrage à la pandémie et même, comme l'a indiqué le professeur Lina à la commission d'enquête, « à la limite de l'intérêt individuel ». Dans ces conditions, pouvait-on préconiser une politique de vaccination massive ?