2 interventions trouvées.
... que le ministère de la culture et celui des affaires étrangères, tous deux concernés par ces questions, jugent préférable de continuer à recourir à des lois de circonstances, malgré les délais inhérents à la procédure parlementaire. L'adoption de la loi sur les têtes maories a tout de même pris plus de deux ans ! Ces deux ministères avancent plusieurs arguments et, tout d'abord, le fait qu'il s'agit de la formule qui préserve le mieux le principe d'inaliénabilité des collections, dans la mesure où la loi ne comporterait aucune dérogation de portée générale au principe. Selon eux, seules des lois ponctuelles viendraient traiter le cas de quelques objets spécifiques et particulièrement emblématiques du point de vue de l'histoire ou du symbole. Ils invoquent ensuite le fait qu'il s'agit de la ...
Les recommandations de l'Unesco n'ont pas de valeur contraignantes. Le directeur pour la culture et des situations d'urgence de l'Unesco, que nous avons reçu hier, croit beaucoup à la circulation des biens et des équipes de conservateurs dans tous les musées africains afin de créer des liens. Il ne s'agit pas de restitution, mais de circulation constante et réciproque. Le tout est de disposer d'infrastructures présentant des garanties en termes de sécurité, d'hygrométrie et de conservation identiques à ceux des grands musées internationaux. Dans ce domaine, les pays africains n'ont pas de moyens financiers. C'est pour cela que c'est la Chine qui a financé la construction du musée des civilisation...