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Interventions sur "étudiant" d'Alain Vasselle


3 interventions trouvées.

...diplôme ? Ne faudrait-il pas, parfois, envisager de fixer un numerus clausus comme il en existe en médecine ou en pharmacie pour éviter de diplômer trop massivement dans des secteurs sans avenir ? Vous évoquez également les talents étrangers. Mais à quel niveau de formation supérieure envisagez-vous que nous les accueillions plus massivement ? Parallèlement, il conviendrait effectivement que nos étudiants maîtrisent parfaitement une langue étrangère au sortir de leurs études supérieures, ce qui est actuellement loin d'être le cas. J'aimerais enfin que vous nous précisiez combien d'étudiants s'inscrivent à l'université sans trouver de place. En d'autres termes, à quel niveau se situe le déficit d'accueil de nos structures.

...nt pas la mesure incitative miraculeuse qui, à elle seule, pourrait régler les problèmes. C’est un ensemble de mesures incitatives qui peut donner des résultats. Deuxième remarque : nous sommes en train de traiter la question de la même manière pour le stock et pour le flux. Mme la ministre soulignait hier qu’il fallait jouer la solidarité intergénérationnelle. Mettez-vous à la place d’un jeune étudiant qui, après dix années d’études, découvre qu’il ne pourra pas s’installer librement dans le territoire de son choix parce que de nouvelles mesures contraignantes vont s’imposer à lui. Je comprendrais que l’on puisse appliquer ces mesures sur le flux, mais les appliquer sur le stock, c’est introduire une rupture dans la forme de contrat moral existant entre la société et ces jeunes étudiants. Il de...

...de loi dès son dépôt car, en leur absence, le Parlement ne peut pas se prononcer dans de bonnes conditions. Certes, il s'agit ici d'une proposition de loi mais la brièveté des échéances envisagées laisse entendre que les décrets doivent être déjà bien avancés. Par ailleurs, les problèmes liés aux études de médecine ne se limitent pas à la première année mais concernent également l'affectation des étudiants à la sortie de l'internat. Or, il paraît aujourd'hui souhaitable de poser de nouvelles règles pour l'installation des jeunes médecins sur l'ensemble du territoire. Enfin, une réorientation après seulement trois mois de formation paraît un peu rapide sauf si le jeune concerné en fait la demande.