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Un jour après le 10 mai, c’est possible ! Il s’exprimait ainsi lors d’une conférence des Nations unies : « La solidarité pour le développement m’apparaît tout à la fois comme la clé de notre avenir commun et comme une nécessité pour chacun. » La France doit donc continuer plus que jamais à tenir son rôle de grand contributeur de l’aide mondiale. En 2017, le Président de la République a fixé un cap : porter l’aide publique de la France à 0, 55 % de son revenu national brut. Nous nous en réjouissons. Vous l’avez rappelé, monsieur le ministre ; notre aide atteindra 12, 9 milliards d’euros en 2020, soit 0, 56 % du RNB, objectif atteint, et une première marche pour atteindre 0, 7 % d’ici à 2025… Dans ce contexte, nous attendions avec impa...
Depuis plusieurs années, l’aide mondiale au développement a pris un tournant, en intégrant la problématique du développement durable dans ses stratégies. C’est en particulier le cas depuis 2015, année où le programme d’action d’Addis-Abeba a insisté sur l’importance des actions en faveur du climat. Les objectifs de développement durable adoptés dans le cadre de l’Agenda 2030 ont confirmé cette orientation. Je n’oublie pas l’accord de P...
...lle fort justement. Cet amendement tend à conforter la rédaction de l’article, en précisant que ces moyens devront atteindre « au moins » 1 milliard d’euros. Il est également proposé de supprimer la référence à l’objectif de la moyenne des pays de l’OCDE. Si la France est actuellement en retard au regard de l’effort fourni par les bailleurs issus de ces pays, le contexte de récession économique mondiale pourrait fragiliser la référence à cette moyenne. En effet, compte tenu de la dégradation de leurs finances publiques, les principaux pays de l’OCDE réduisent leur budget consacré à l’aide au développement. C’est le cas du Royaume-Uni qui a choisi de faire passer son budget consacré à l’aide publique au développement de 0, 7 % à 0, 5 % de son revenu national brut. De leur côté, les ONG rencontre...