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...rs à se mobiliser en ce sens. Après l’expérimentation issue de la loi Égalim et les initiatives fructueuses de certains établissements visant à aller plus loin, c’est dans le secteur scolaire qu’il existe le plus de recul et d’accompagnement possible sur la mise en place de repas végétariens. Ce secteur doit donc maintenir son avance en proposant une alternative végétarienne quotidienne dans ses cantines, dans lesquelles plusieurs choix sont d’ailleurs déjà régulièrement proposés.
...nts, lié à un manque de fruits et légumes et à la viande de mauvaise qualité. Ce dont nous manquons, c’est de viande de qualité et de fruits et légumes. Il n’y a pas, en France, de sous-consommation de viande ; c’est plutôt le contraire. Ainsi, du point de vue de la santé, une telle mesure serait très vertueuse pour les adolescents qui manquent de légumes et de fruits. Enfin, du point de vue des cantines, cela dégagerait des marges de manœuvre budgétaires pour, vous l’avez dit, monsieur le ministre, acheter de la viande bio et locale.
...es labels de qualité ne limitent en effet en aucun cas le recours aux produits transformés. Dans un magasin bio, par exemple, un produit sur quatre environ est ultratransformé. Le travail d’élaboration du décret réalisé en bonne intelligence avec les professionnels de terrain permettra d’établir la liste des produits dits « ultratransformés » et facilement identifiables par les gestionnaires des cantines concernées. Je tiens à ajouter que le décret sur les plats dits « ultratransformés » ciblera certainement ceux qui contiennent des additifs, des exhausteurs de goût et autres émulsifiants, dont on sait qu’ils sont de piètre qualité, tous ces additifs servant à masquer une qualité déplorable, voire pire. Ces additifs ont par ailleurs des effets préjudiciables sur la santé. Ils sont notamment à l...