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Mon amendement vise, au contraire, à consolider la DSR, qui doit augmenter de 200 millions d’euros en vertu de l’alinéa 8 du présent article. Lors des débats à l’Assemblée nationale, le Gouvernement a prévu qu’au moins 60 % de la hausse de DSR serait affectée à la fraction de péréquation, une décision que je salue. Cet amendement tend à compléter ladite répartition en attribuant un minimum de 20 % à la fraction cible, qui, je le rappelle, a vocatio...
Oui, je le maintiens, madame la présidente. Madame la ministre, votre argument est clair : vous suggérez au Parlement de ne pas modifier ce que le Gouvernement a lui-même décidé – en l’espèce, pondérer l’affectation de la DSR ! Il est indispensable de sanctuariser, j’y insiste, la part qui reviendra aux 10 000 communes les plus défavorisées de France. Si nous ne votons pas cette répartition, qui entre dans le champ de nos compétences législatives, alors nous ne pourrons que constater dans quelques semaines, après la ventilation des dotations effectuée par le comité des finances locales, où en sont ces 10 000 communes...
...ourquoi cet amendement tend à fixer le seuil d’écrêtement à 120 % du montant perçu l’année précédente – au lieu de 110 % –, afin d’atténuer cette situation sans remettre en cause l’architecture générale de la dotation d’intercommunalité. De plus, ce seuil plafond à 120 % est identique à celui qui est en vigueur pour d’autres composantes de la dotation d’aménagement du bloc communal, telle que la DSR – le présent PLF vise, du reste, à plafonner à 120 % l’évolution de la fraction cible de la DSR. Contrairement à ce que j’ai indiqué, cette mesure est financée, en raison du vote de l’amendement n° I-373 lors de l’examen de la première partie de ce PLF, qui tend à indexer l’évolution des 25 milliards d’euros sur l’inflation, soit +4, 2 % en 2023. Ainsi, nous pouvons disposer de crédits suppléme...
...s, liés à la réforme de la taxe d’habitation, qui amènent les communes situées dans un département appliquant un taux de TFPB plus faible à être pénalisées sur leur potentiel fiscal ; d’autre part, des effets contre-péréquateurs, liés à la taxe additionnelle aux DMTO, qui peuvent conduire à l’augmentation du potentiel fiscal d’une commune jusqu’à la rendre inéligible à la fraction « cible » de la DSR, dont nous avons déjà beaucoup parlé, du fait d’un effort d’investissement important en 2022. On pénalise donc les communes qui investissent. Afin d’apporter de la lisibilité et de la stabilité au bloc communal, dans un contexte financier très incertain, nous proposons d’élargir la neutralisation dès 2023 à l’ensemble des indicateurs financiers. Les départements de France ont mis en place le mê...