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Interventions sur "pollution" d'Annick Jacquemet


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Monsieur le président, madame la secrétaire d’État, mes chers collègues, à l’issue de ce débat, je constate avec satisfaction qu’il se dégage un consensus au sein de notre assemblée pour lutter contre la pollution lumineuse. J’ai entendu vos propositions, madame la secrétaire d’État, concernant la forfaitisation des sanctions sous forme d’amende, la réduction des périodes d’éclairage intérieur des bâtiments, la généralisation des trames noires dans les espaces protégés ou encore l’engagement volontaire des gares et des aéroports à limiter les publicités lumineuses. Néanmoins, je n’ai pas obtenu toutes le...

...note scientifique est la suite logique du travail que j'avais réalisé l'année dernière sur le déclin des insectes. Un certain nombre de causes avaient alors été identifiées, dont le réchauffement climatique, la destruction des habitats liée aux cultures intensives, l'emploi d'insecticides, les espèces invasives et, justement, la lumière. Comme les données numériques que nous venons d'aborder, la pollution lumineuse participe à la transformation de la société. L'éclairage public est apparu dans les villes au XVIIe siècle. Jusqu'alors et depuis la préhistoire, le feu était l'unique source d'éclairage et permettait d'éviter les attaques de bêtes sauvages. Les pouvoirs publics ont ainsi montré qu'ils avaient la capacité de prolonger le jour et d'abolir la nuit. Cela a permis de sécuriser l'espace pu...

C'est avant tout par nécessité budgétaire que les élus en sont venus à réduire l'éclairage ; mais toute une réflexion s'en est suivie et, désormais, la population elle-même demande de telles mesures. On s'efforce de supprimer toute forme de pollution lumineuse dans les parcs naturels. Quant aux astronomes, ils tirent la sonnette d'alarme depuis les années 1970, et pour cause : ils ont de plus en plus de mal à voir le ciel. La prise de conscience semble bel et bien à l'oeuvre. Pour ma part, j'insiste sur la nocivité de la lumière bleue, notamment pour les personnes présentant des problèmes oculaires et pour les enfants en bas âge.

Tout à fait. Il faut assurer une meilleure information du consommateur pour qu'il puisse plus facilement choisir, car il est souvent perdu. Nous allons y travailler pour proposer des mesures concrètes et de bon sens dans le cadre d'une proposition de loi. L'Office adopte la note scientifique « La pollution lumineuse » et en autorise la publication.