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Interventions sur "urgence" d'Annie Le Houerou


7 interventions trouvées.

...dent de l’hôpital public. Pourtant, quatre ans après, l’actualité montre qu’il y a toujours un fort mécontentement des professionnels de santé, des difficultés persistantes de l’hôpital public, des déficits qui bloquent l’investissement des établissements, une crise des vocations à tous les niveaux et dans des spécialités majeures. Les lits ferment, les maternités sont suspendues ou fermées, les urgences sont en survie. Bref l’hôpital public ne répond plus aux besoins de la population, malgré le dévouement sans faille des personnes qui y travaillent. « On doit sortir de la T2A dès le prochain PLFSS pour aller vers un nouveau financement qu’on doit rebâtir en profondeur », affirmait le 6 janvier 2023 le Président de la République dans ses vœux aux soignants – promesse déjà faite en 2017. De nom...

...nsieur le président, madame la ministre, mes chers collègues, la proposition de loi que nous examinons aujourd'hui vise à prolonger jusqu'au 31 décembre 2024 l'utilisation des titres-restaurant pour des achats de produits alimentaires non directement consommables. Le 17 août 2022, dans un contexte marqué par une forte inflation, et dans le cadre de l'examen du projet de loi portant des mesures d'urgence pour la protection du pouvoir d'achat, l'adoption d'un amendement de notre collègue Frédérique Puissat a introduit la possibilité d'utiliser les titres-restaurant pour l'achat de denrées alimentaires non directement consommables. Il s'agissait d'une mesure dérogatoire et d'urgence sociale, que nous avons soutenue. Face à la vive émotion suscitée par l'approche de la fin imminente de cette mesure...

... au détriment, encore une fois, des plus précaires. Je rappelle que le taux de non-recours est évalué à 30 %. Ce budget ne suffit pas à compenser l'inflation pour revaloriser le RSA. Les travailleurs et travailleuses précaires sont ceux et celles qui ont recours à l'aide alimentaire, action qui bénéficie justement d'une augmentation des crédits, à hauteur de 20 %. Cette hausse doit répondre à l'urgence de la situation, mais elle reste largement insuffisante pour les associations qui ne parviennent à faire face ni à l'augmentation du nombre de bénéficiaires – étudiants, retraités, familles monoparentales, etc. – ni aux effets de l'inflation – ils sont estimés à 40 millions d'euros. En ce qui concerne les mineurs non accompagnés, une baisse de 7 millions d'euros était prévue, le Gouvernement mis...

...a rue, dont presque 700 sont âgés de moins de 3 ans. Le droit à la dignité et la protection de l'intérêt supérieur de ces enfants ne peuvent être garantis dans la rue. La baisse des températures fait peser un risque supplémentaire sur leur santé. Aucun enfant ne peut être abandonné dans nos rues. Il convient donc d'abonder significativement les crédits de la politique relative à l'hébergement d'urgence des enfants et de leurs parents, afin de ne pas séparer les familles, en conformité avec leur droit au respect de la vie privée et familiale. Cet amendement vise à prévoir 7 millions d'euros afin de financer un mois d'hébergement d'urgence pour 2 800 enfants et un parent. Cette somme serait prélevée sur le programme 124, mais nous demandons au Gouvernement de lever ce gage.

...illions d'euros aux associations d'aide alimentaire. Ces associations ont tiré la sonnette d'alarme et mis en évidence leur fragilité persistante. De plus en plus d'étudiants, de travailleurs précaires et de retraités qui perçoivent de faibles pensions doivent recourir à l'aide alimentaire. L'augmentation de l'enveloppe de 60 millions d'euros doit donc être saluée, mais elle demeure une mesure d'urgence qui ne résout en rien le problème structurel de l'insécurité alimentaire touchant des millions de Français. Les 60 millions d'euros supplémentaires que nous proposons permettraient à ces associations de répondre de manière plus adéquate aux besoins grandissants, à l'inflation, mais aussi à l'augmentation du nombre de bénéficiaires.

...pécialisées ne font plus le plein. Face à la pénurie de personnel dans les établissements médico-sociaux et devant les difficultés de recrutement, il est important d'encourager l'orientation vers ces secteurs des lycéens, en particulier ceux issus des déserts médicaux, afin de revaloriser ces métiers, qui ont une importance primordiale pour notre société. Notre amendement tend à répondre à cette urgence.

Personnels épuisés et surmenés, accroissement des départs en cours de carrière, difficultés de recrutement : l’hôpital public traverse une crise sans précédent. Malgré les revalorisations salariales, la dégradation des conditions de travail, à laquelle s’ajoute la difficulté d’accès aux soins en ville, provoque l’engorgement voire la saturation des urgences et la fermeture de services. La permanence de l’accès aux soins étant menacée au début de l’été, vous avez instauré un plan pour les urgences et pour les soins non programmés. Selon vous, celui-ci regroupait des réponses rapides et fortes. Régulation de l’accès aux urgences, via le 15, plus grande disponibilité demandée à des professionnels déjà très éprouvés, mobilisation des personnels...