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Interventions sur "salles de classe" d'Antoine Karam


2 interventions trouvées.

...te physique au recto, administrative au verso. Mais à cette époque, il n’y avait que quatre-vingt-dix départements en France hexagonale. Lorsque je suis devenu enseignant, j’ai eu la chance de retrouver la même salle de classe : les cartes, bien que vieillissantes, étaient toujours les mêmes. Je soutiens les interventions de Maurice Antiste et de Marie-Noëlle Lienemann parce que, dans toutes les salles de classe, l’image cartographique de la France se réduit essentiellement à l’Hexagone. Or, nous le disons régulièrement et, pour ma part, je l’indique souvent, ce sont nous, les outre-mer, que nous soyons dans l’océan Indien, dans l’océan Pacifique, dans l’océan Atlantique, en Amérique du Nord, dans la Caraïbe, qui donnons à la France sa dimension universelle. Lorsqu’un enfant voit une carte de l’Hexagone...

...s été oubliés pendant trop longtemps. Souvent, les enseignants d’histoire ne savaient même pas comment avaient été construits les outre-mer ! Il a fallu une loi – du reste, nombreux ont été celles et ceux qui l’ont commémorée dans le jardin du Luxembourg, il y a quelques jours – pour graver dans le marbre que l’esclavage est un crime contre l’humanité. C’est pour cette raison que, dans toutes les salles de classe en France et en outre-mer, on enseigne cet épisode de notre histoire. J’insiste sur cette visualisation pour éviter de s’entendre dire à La Poste ou ailleurs quand on veut faire un envoi en Guyane : la Guyane, ce n’est pas la Guinée ? On se trompe toujours de continent ! Il faut en finir une fois pour toutes ; c’est une question de bon sens et c’est tout à l’honneur de la France, dans son immens...