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Interventions sur "recrutement" d'Antoine Lefèvre


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...e de concevoir le budget autrement. Nous verrons, bien entendu, ce qu’il en sera dans les prochaines années, d’autant que l’inflation doit être maintenant pleinement intégrée à la prévision. Pour ce qui concerne les effectifs, 10 000 postes devraient être créés d’ici à 2027, dont 1 500 postes de magistrats et 1 800 postes de greffiers. C’est d’ailleurs sur l’initiative du Sénat que la cible de recrutement a été portée à 1 800 emplois pour les greffiers, quand le projet initial du Gouvernement n’en prévoyait que 1500. Je m’en félicite, tout comme je me félicite que le projet de loi de finances pour 2024 comprenne des crédits alloués à des mesures de revalorisation de l’ensemble des personnels de la justice. Je pense notamment aux magistrats et à l’extension en année pleine de la hausse de leur ré...

...é sur cette tendance. Les cours criminelles départementales ont justement été créées pour éviter ce phénomène et pour désengorger les cours d’assises. Leurs actions commencent d’ailleurs à porter leurs fruits pour ce qui concerne la criminalisation des affaires de violences sexuelles. Du reste, ce n’est pas en ajoutant 5 millions d’euros que nous résoudrons le problème. Faut-il le rappeler, des recrutements massifs sont prévus sur la période 2023-2027 : 1 500 magistrats et 1 800 greffiers, dont respectivement 305 et 340 dès 2024. Il faudra ensuite du temps pour les former. Par conséquent, la commission demande le retrait de cet amendement ; à défaut, elle y sera défavorable.

Je le répète fréquemment dans le cadre de mes travaux, le greffier constitue un rouage essentiel de la justice et de l’équipe constituée autour du magistrat. Je ne crois pas toutefois que nous résoudrons les problèmes rencontrés actuellement en ouvrant 100 millions d’euros pour le recrutement de 1 000 greffiers supplémentaires. Dans le cadre des débats sur le projet de loi d’orientation et de programmation du ministère de la justice 2023-2027, le Sénat a voté et obtenu la création de 1 800 postes de greffiers d’ici à 2027, contre les 1 500 initialement prévus dans le texte du Gouvernement. Je l’ai dit, 340 postes de greffiers seront créés en 2024. Tenons-nous-en donc à la trajectoir...

La question de la prise en charge psychologique des mineurs est primordiale. Toutefois, l’effort consenti dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024, à savoir le recrutement de 58 nouveaux psychologues, est d’ores et déjà important. Prévoir un objectif de recrutements plus élevé n’implique pas nécessairement que les postes ouverts seront pourvus. En effet, il faut d’abord trouver des candidats au profil adéquat, puis les former aux particularités de la protection judiciaire de la jeunesse. Par ailleurs, je le rappelle, la prise en charge des jeunes nécessite la mise...

...spère rapidement) consacrés à la mise en place effective de la plate-forme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ), projet qui doit permettre aux magistrats de disposer de moyens efficaces d'écoutes. Les 2 500 créations de postes annoncées par le Président de la République seraient réalisées sur deux ans. Comme indiqué lors de l'examen de la mission, il conviendra de veiller à ce que les recrutements soient effectifs. Je note en particulier que 16 millions d'euros seront consacrés à la revalorisation des primes pour « attirer et fidéliser les vocations pour le service public pénitentiaire ». Je vous propose de donner un avis favorable à cet amendement qui met en oeuvre les annonces du Président de la République devant le Congrès.

...ns augmenter : l'objet de l'amendement fait référence à la création de postes de greffiers. Par ailleurs, je vous confirme que l'amendement ne prévoit pas seulement des dépenses de personnel, mais aussi des moyens qui devraient pouvoir, le cas échéant, permettre de développer la vidéoconférence, même si ce point n'est pas mentionné dans l'objet de l'amendement. Il existe en effet des délais de recrutement, en raison du temps nécessaire à la formation. Selon les informations qui nous ont été transmises, le ministère n'aurait pas rencontré de difficultés particulières dans le recrutement en 2015, même si l'administration pénitentiaire a fait part de leurs préoccupations en la matière.