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Monsieur le président, monsieur le ministre, mes chers collègues, cela a été rappelé, la contractualisation est désormais obligatoire entre les acheteurs et les producteurs de lait, de fruits et légumes et d’agneaux de moins de douze mois, les producteurs étant cependant libres de refuser les contrats. Il s’agit aujourd’hui d’un outil indispensable pour conforter l’agriculture française et consolider son avenir, malgré un contexte national et européen contraint et une situation internationale plus que difficile. En soutenant la contractualisation et son extension, d’abord...
Soulignant que les transformateurs laitiers ne sont pas dans une situation économique florissante, M. Benoît Huré a contesté les données relatives aux marges de la grande distribution, regrettant que les pratiques telles que la remise gratuite de volumes plus importants que les volumes facturés n'aient pas été mises en exergue par l'Autorité de la concurrence. Il est urgent d'agir rapidement en faveur des producteurs de lait, dans une ...
...ibéral sur un secteur agricole dont il a souligné la spécificité. Regrettant que la référence à des prix mondiaux baissiers soit utilisée pour imposer une réduction des prix sur des produits contractualisés, il a estimé que seul un surplus de régulation permettrait d'atteindre des solutions durables. Faisant valoir la situation de pénurie structurelle affectant la planète en matière de production laitière, il a mis en avant la responsabilité des acteurs de la grande distribution plus que ceux de la transformation, et a appelé à définir une stratégie politique ambitieuse.
Critiquant également les méthodes des distributeurs, et notamment les menaces de déréférencement exercées sur les transformateurs et producteurs, M. Benoît Huré a relevé que des pratiques assimilables à celles des marges arrières continuaient d'exister, et que la loi de modernisation de l'économie n'était pas appliquée de façon satisfaisante dans le secteur laitier. Estimant qu'il revenait aux élus d'exiger de la DGCCRF et de l'Observatoire des prix et des marges qu'ils agissent de façon plus résolue, il a craint, à défaut, que les producteurs et, à moyen terme, les consommateurs, ne fassent les frais de la crise. Observant que le prix actuel du lait était revenu à son niveau d'il y a une vingtaine d'année, alors que le poids des charges de production s'...