3 interventions trouvées.
S'il faut évidemment rétablir le PTZ en zone non tendue B2 et C – je pense que nous y sommes tous favorables -, la question de la quotité se pose également. Si l'amendement n° I-1028 rectifié bis vise à maintenir la quotité à 40%, celui-ci a pour objet de la porter à 50 %, c'est-à-dire au même niveau que dans les zones tendues.
Je suis entièrement d'accord avec Arnaud Bazin : ce qui était vrai avec des taux d'intérêt à 1 % sur vingt-cinq ans ne l'est plus aujourd'hui. Le chiffre de 12 % n'est sans doute plus exact. Et même s'il l'était, pourquoi exclure 12 % des acheteurs du PTZ et donc de l'accession à la propriété ? Par ailleurs, je suis convaincu que l'accession à la propriété en milieu rural mérite les 350 millions d'euros dont vous avez parlé. Il faut faire très attention au message que nous envoyons aux territoires ruraux. Dans ces zones, un sentiment d'abandon existe, même s'il est parfois injustifié. Nous ne devons pas le renforcer.
Si nous faisons en sorte qu'un couple de jeunes souhaitant construire dans une petite commune rurale ne puisse pas bénéficier du PTZ, alors qu'il pourrait en profiter dans un environnement urbain, cela générera de l'incompréhension, voire de la révolte – et nous en connaissons les conséquences. Par conséquent, et comme des intervenants l'ont souligné sur toutes les travées du Sénat, le Gouvernement doit faire évoluer sa position sur ce sujet, dont l'enjeu financier n'est pas si considérable.