Photo de Bernard Seillier

Interventions sur "pauvreté" de Bernard Seillier


12 interventions trouvées.

a tout d'abord indiqué que son rapport comporterait une première partie consacrée à la mesure de la pauvreté et de l'exclusion sociale, à partir de la note réalisée par le service des études économiques du Sénat. Le Gouvernement a pris l'engagement de réduire d'un tiers la pauvreté au cours des cinq prochaines années. Les résultats doivent être évalués à partir d'un « tableau de bord » d'objectifs chiffrés, constitué autour d'un indicateur central dit de « pauvreté ancrée dans le temps ». Cette démarch...

a d'abord souligné la richesse des enseignements que la mission pouvait tirer de l'ensemble des auditions réalisées. Il a souhaité que le rapport aborde le délicat problème des blocages de la société et de l'économie françaises, une grande part de la pauvreté et de l'exclusion résultant du fonctionnement même du système économique, que ce soit au niveau international ou au niveau national. Il a également évoqué la grande responsabilité du système éducatif dans la lutte contre l'exclusion. Par ailleurs, il a estimé que rechercher des solutions techniques à des problèmes humains était insuffisant. Il est ainsi nécessaire de changer les mentalités, sinon...

...tre en cause l'approche globale de la loi de 1998, prévoyant l'égalité des droits fondamentaux pour tous et couvrant tous les secteurs (éducation, santé, logement, travail...), ou si la mise en oeuvre de cette loi par les collectivités territoriales suffisait à en assurer l'adaptation aux différents publics concernés. Il s'est également interrogé sur la possibilité d'améliorer la prévention de la pauvreté en traitant davantage les causes de ce phénomène. Il a enfin souhaité connaître l'opinion de l'intervenant sur l'utilité éventuelle d'une modification de la structure gouvernementale afin de mieux prendre en compte l'exclusion.

l'a alors interrogé sur les politiques publiques qu'il serait opportun d'activer, ainsi que sur les dysfonctionnements systémiques des sociétés occidentales, notamment en France, aboutissant à la pauvreté et à l'exclusion.

a souhaité savoir quels indicateurs représentatifs pouvaient être retenus pour apprécier l'ampleur du phénomène de la pauvreté et de l'exclusion. Il s'est dit favorable au regroupement des sources statistiques au sein d'un seul organisme de référence.

défendant l'idée d'une évaluation systématique des politiques publiques, s'est interrogé sur l'efficacité des actions mises en oeuvre en faveur de la lutte contre la pauvreté et l'exclusion.

a rappelé que la mission commune d'information sur les politiques de lutte contre la pauvreté et l'exclusion souhaitait mener un examen critique des politiques engagées dans ce domaine depuis trente ans, dans leurs différents aspects : minima sociaux, santé, éducation, culture, logement, formation professionnelle, emploi. La mission s'efforcera ainsi d'établir une hiérarchie des urgences, voire de proposer des innovations, en prenant éventuellement position sur certaines idées actuellemen...

Dans ce contexte, M. Bernard Sellier, rapporteur, a souhaité connaître l'état des réflexions de l'Union nationale interfédérale des oeuvres et organismes privés sanitaires et sociaux (UNIOPSS) sur les grands enjeux actuels dans le domaine de la pauvreté et de l'exclusion.

s'est demandé dans quelle mesure les diverses expériences conduites dans de nombreux domaines par les CCAS, sur l'ensemble du territoire national, ne pouvaient pas permettre d'identifier les axes principaux d'une future politique de prévention et de lutte contre la pauvreté et l'exclusion. Dans un contexte en constante évolution, M. Daniel Zielinski a fait valoir l'intérêt d'une connaissance partagée et sans cesse actualisée des besoins des populations et des territoires, afin de garantir la réactivité et la cohérence des politiques mises en oeuvre par les différents intervenants.

a quant à lui replacé la problématique de lutte contre la pauvreté et l'exclusion dans un contexte global d'évolution des sociétés contemporaines au sein desquelles la diffusion des nouvelles technologies crée de la croissance tout en excluant une partie de la population qui ne les maîtrise pas. Face à cette mutation, il a estimé que la société avait une responsabilité globale et que l'ensemble des acteurs, tels que l'Etat, les collectivités territoriales, les a...

L'expérience que j'ai de la formation continue depuis vingt ans me permet de mesurer la nécessité que les lois du secteur de l'insertion soient connues à un bon niveau, car je sais quelles menaces récurrentes de variation conjoncturelle pèsent sur les crédits dégagés à ce titre. Je n'ai pas le temps ici de décrire dans le détail ce que j'appelle l'« ingénierie de la lutte contre la pauvreté et l'exclusion ». Je soulignerai simplement que la panoplie des structures mobilisées dans ce combat va du lieu de vie, en marge des marchés compétitifs, pour la remise en selle des personnes les plus blessées par la vie et dont on ne peut jamais dire à l'avance qu'elles sont perdues pour toute vie sociale et vie économique classiques, jusqu'à l'Association pour le droit à l'initiative économique...

Tout en souscrivant à cette organisation, M. Bernard Seillier, rapporteur, a souhaité que la mission, commune à trois commissions, permette une approche aussi globale que possible de la problématique de l'exclusion. Il a également souligné la nécessité de définir des indicateurs plus qualitatifs pour mieux appréhender la pauvreté et a exprimé le souhait que cette mission soit l'occasion d'introduire plus de cohérence dans les politiques et les moyens de lutte contre la pauvreté et l'exclusion.