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Interventions sur "vaccin" de Bruno Sido


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J’indique d’emblée que je ne voterai pas ces amendements, parce que je ne souhaite pas que ce passe sanitaire ressemble par trop à un ouvrage de dentelle ! Cela étant, et je m’adresse au Gouvernement, d’après ce que je constate sur le terrain, le protocole de vaccination est trop lourd et les files d’attente trop longues. Sauf à ce que l’on manque de doses de vaccin, je demande au Gouvernement de réfléchir à un allégement du protocole de vaccination, de manière que l’on vaccine un plus grand nombre de personnes chaque jour et que l’on atteigne ainsi aussi rapidement que possible le plus haut niveau de vaccination. Aujourd’hui, les jeunes qui demandent à se ...

Nous avons un peu cédé à l'autosatisfaction au début de la réunion, en disant que le Gouvernement avait suivi l'avis de l'Office sur la vaccination. Tant mieux, mais il faut quand même constater que la France est dans les derniers pays à vacciner, bien après de petits pays. Il faut lutter intelligemment contre ce qu'on a appelé l'hésitation vaccinale, qui est un problème fondamental. On sait très bien que si la proportion de personnes vaccinées ne dépasse pas 60 à 70 %, on n'arrivera pas à un bon résultat. Il faut aussi accélérer la vac...

Il est démontré désormais que le cluster principal est la famille. Dès lors, un couvre-feu à 18 heures, dans le Grand-Est, ne règle rien. Au contraire, il aggrave certainement la situation. Le journal départemental donne les chiffres quotidiens de l'épidémie. Ils sont catastrophiques : la troisième vague de contamination arrive en Haute-Marne. La vaccination doit donc accélérer. Les excellents rapporteurs de l'Office se sont penchés sur des questions essentielles comme la détresse des personnes en EHPAD, mais l'Office doit penser également aux questions économiques. Une semaine de retard pour la France, c'est 2 milliards d'euros perdus. On pense à la détresse des personnes âgées, mais il faut également penser à la détresse, ou future détresse de...

... La phase III.B est intellectuellement intéressante mais paraît dangereuse, car on connaît fort peu de choses sur le développement du virus, sur le profil des populations à haut risque, à bas risque et asymptomatiques, et sur la façon dont les systèmes immunitaires réagissent - certains patients, y compris jeunes, ont une charge virale très élevée dans les poumons. On balance entre l'attente d'un vaccin - mais il faudra plus d'un an pour le développer - et la tentation d'une immunisation naturelle. Mais une forme bénigne de la maladie permet-elle de s'immuniser ? Est-ce qu'être contaminé avec une faible charge virale suffit pour acquérir une immunité protectrice ? On peut en effet penser que, si la charge virale est importante, la maladie aura une forme sévère.

... la réflexion - brillante - de l'Académie, la phase III posait un réel problème. La stratégie III.B est certainement la meilleure, mais nos concitoyens ne la comprendraient pas car elle revient à leur dire qu'il ne faut pas mettre de masque, qu'il faut se contaminer, etc. : c'est désespérant. Au contraire, le bon discours consiste à dire qu'il faut porter des masques en attendant de disposer d'un vaccin. C'est pourquoi, si elles devaient être présentées publiquement, il faudrait mettre un bémol sur la stratégie III.B et privilégier la stratégie III.A.

Un intervenant a fait état d'une corrélation entre le niveau de formation des personnes interrogées et la montée de l'hésitation vaccinale. Peut-on avoir des précisions sur cette question ? Si la corrélation est positive, c'est-à-dire que plus on est formé, plus on est réticent à la vaccination, cela devient grave. Des médecins ont fait dix ans d'études et ils sont contre la vaccination ! Mais que se passe-t-il ? Ma deuxième question en découle. Vous venez de parler des adjuvants. Pourquoi cette polémique n'a-t-elle lieu qu'en ...