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En 2012, Bruno Sido et moi-même avons produit un rapport sur la politique spatiale européenne. Nous avons, à cette occasion, évoqué le sujet des débris spatiaux, qui ne semblait pas du tout passionner la communauté spatiale à l'époque. Nous avions proposé un mode de financement pour la recherche, en soulignant qu'un organisme mondial percevant des fonds sur les orbites, pourrait permettre de faire avancer la recherche sur ce thème. Depuis lors, un certain nombre de pays ont développé des projets, mais nous n'en connaissons pas le stade d'avancem...
Il est invraisemblable de considérer qu'il existe un droit de propriété sur un débris d'un centimètre. Professeur Gérard Mourou. - Nous y avons pensé. Je vous montrerai, dans une future présentation, qu'il est possible d'identifier la forme du débris ainsi que la composition des matériaux, dans l'optique de déterminer leur propriétaire.
Nous avons souhaité mettre l'accent sur un enjeu trop méconnu : la durabilité des activités spatiales, aujourd'hui menacée par la multiplication des débris. Le nombre d'objets de plus de 10 centimètres en orbite autour de la Terre est estimé à 20 000. Ce nombre s'accroît naturellement en conséquence de réactions en chaîne, ce que les scientifiques désignent sous le nom de syndrome de Kessler. Le risque de collision n'est pas que théorique. La première collision répertoriée a eu lieu en 1996. Elle a affecté un satellite militaire français. En 2007,...
Destiné à ravitailler l'ISS, l'ATV, est une réussite, à laquelle ni les Américains ni les Russes ne croyaient. Il pourrait être muni de bras et servir à ramener des débris, pour les détruire ou les re-larguer dans l'atmosphère, où ils se consumeraient. Personne, cependant, ne veut en assurer le financement pour cet usage. La commercialisation des orbites, aujourd'hui gratuites, serait une solution.
... Elle doit se prononcer sur de nombreux autres sujets. Il serait difficile d'examiner ici l'ensemble des secteurs économiques et de souveraineté ayant une composante spatiale. C'est pourquoi nous souhaitons mettre l'accent sur les enjeux qui nous ont paru prioritaires, tels que la gouvernance de la politique spatiale en Europe, le soutien à la compétitivité, le traitement et la surveillance des débris spatiaux ou encore, l'« Espace pour la Terre ». Je commencerai par les sujets de gouvernance. Il est entendu que la politique spatiale ne saurait être examinée dans un cadre strictement national. Mais il n'est pas possible, pour autant, d'identifier « une » politique spatiale européenne unique, dont découlerait l'ensemble des programmes mis en oeuvre sur le continent. Il existe aujourd'hui au m...
Nous poursuivrons cette présentation en évoquant d'autres aspects, peut-être moins connus que celui des lanceurs. Mais il s'agit également de questions sur lesquelles nous estimons nécessaire que l'Europe se prononce. Il s'agit, en premier lieu, de préserver la durabilité des activités spatiales. Celle-ci est menacée par la multiplication des débris spatiaux, et les risques de collision qui en résultent. Le nombre d'objets de plus de 10 cm en orbite autour de la Terre est estimé à 20 000. Ce nombre s'accroît naturellement en conséquence de réactions en chaîne, ce que les scientifiques désignent sous le nom de syndrome de Kessler. Le risque de collision n'est pas que théorique. La première collision répertoriée a eu lieu en 1996. Elle a a...
Sur les débris nous avons eu effectivement le sentiment d'un certain désintérêt, car dépolluer coûte cher et ne rapporte rien. C'est un sujet préoccupant. Personne ne veut payer. C'est pourquoi nous proposons de financer la recherche en faisant payer les positions spatiales.