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Interventions sur "note" de Catherine Procaccia


33 interventions trouvées.

Je suis moins pessimiste. Nous avons vécu des conflits entre les acteurs lors de nos travaux de 2015. En 2012, pour nous concentrer sur le sujet de la note qui porte sur les lanceurs spatiaux réutilisables, quand on réfléchissait à la question, personne ne voulait alors en entendre parler. Dans les tables rondes de 2015, il a bien été dit qu'il ne fallait pas créer de nouveau lanceur pour trouver des satellites à y loger, mais que c'était l'évolution des satellites qui devait déterminer celle des lanceurs. En 2012, alors qu'était évoquée la premièr...

...terministérielle de l'ESA prévue en 2019. À cet égard, je voulais signaler que le groupe des parlementaires pour l'espace (GPE) a explosé, sans mauvais jeu de mots... Pour autant, avec Jean-Luc Fugit, avec Bruno Sido et d'autres parlementaires, nous pouvons continuer à suivre ces dossiers au sein de l'Office. C'est la raison pour laquelle j'aimerais bien, personnellement, que, dans le texte de la note, on mentionne explicitement que le spatial est un sujet que l'Office suit depuis longtemps. Avant le rapport sur la politique spatiale européenne de Bruno Sido et moi-même en 2012, il y avait eu les rapports de Paul Loridant en 1991, d'Henri Revol en 2001 et d'Henri Revol et Christian Cabal en 2007. Le CNES espère continuer à être suivi au Parlement. Cela peut sembler un détail, mais ce sera d'au...

Je vous propose de poursuivre l'examen de la note sur les lanceurs réutilisables lors d'une prochaine réunion. Il conviendra de mettre un peu plus l'accent sur les aspects durables et techniques de la réutilisabilité. Il importe que la note soit publiée avant la conférence de l'ESA de fin 2019, mais cela laisse un délai.

Cédric Villani a évoqué pour sa part un certain nombre de points portant sur les recommandations. A priori, il suffira de présenter succinctement les modifications, comme pour le réexamen de la note sur l'huile de palme, qui avait été très rapide. Le secteur spatial est très particulier, et nous sommes sans doute peu nombreux à nous y intéresser en profondeur.

...on du potentiel scientifique et technique de la nation, sur les tendances de la recherche en matière d'énergies renouvelables, sur la question des publications scientifiques et sur le bilan dix ans après des recommandations du rapport de l'Office de Roland Courteau sur la prévention et l'alerte du risque de tsunami sur les côtes françaises en métropole et outre-mer. Nous poursuivrons l'examen de notes scientifiques, notamment sur les pertes de biodiversité avec Jérôme Bignon, sur le stockage de l'électricité avec Angèle Préville, sur les accélérateurs de particules avec Cédric Villani, sur la politique de vaccination, les technologies quantiques, etc.

C'est précisément le rôle de l'étude de faisabilité de permettre de bien définir le sujet après un certain nombre d'auditions. Je voudrais évoquer la question des notes scientifiques. Elles ont le grand avantage d'impliquer beaucoup plus de membres de l'Office que les deux ou trois rapports habituels par an mais je voudrais savoir quel est leur impact. Sont-elles reprises ? Quelles sont leurs retombées ? Par exemple, la semaine dernière en séance a eu lieu une discussion sur l'huile de palme ; pas un seul des sénateurs présents n'avait lu la note de l'Office su...

...t sur lequel il a travaillé. Cela a été fait par exemple sur la politique spatiale, mais aussi sur d'autres thématiques ; nous l'avons fait au Sénat et Jean-Yves Le Déaut plusieurs fois à l'Assemblée nationale. C'est également à nous-mêmes de faire la publicité de nos travaux, dans nos groupes et dans nos commissions, par exemple en distribuant les quatre pages de présentation des rapports ou les notes scientifiques. L'Office est bien connu à l'extérieur et dans le monde scientifique, il faut qu'il le soit aussi dans nos assemblées.

...ère de gouvernance, de stabilisation des budgets et d'indépendance demeurent d'actualité. L'exploration de la planète Mars a fait l'objet de nombreux films dont, récemment, le très réussi Seul sur Mars. Je vous propose, plus modestement, de visionner une vidéo sur l'atterrissage d'Insight après sept mois de voyage et une descente de six minutes. (Une vidéo est diffusée) L'enjeu de la présente note est d'établir un bilan de l'exploration de Mars et de tracer des perspectives pour l'avenir. Mars n'a jamais cessé de faire rêver le grand public et de fasciner les scientifiques. Elle tire son nom du dieu de la guerre, en raison de son mouvement apparemment erratique vu depuis la Terre, et de sa couleur rouge, due aux poussières riches en oxydes de fer qui couvrent sa surface. En 1877, Schiapa...

Il s'agissait d'une émission de téléréalité censée financer une expédition humaine sur Mars. D'autres projets plus sérieux de tourisme spatial posent des questions similaires. Nul ne croyait initialement réalisables les défis lancés par Space X. Voyez pourtant son projet de fusées réutilisables, qui fera prochainement l'objet d'une note scientifique de l'Opecst : ni le CNES ni aucun spécialiste ne l'envisageait, mais les premiers résultats semblent encourageants. J'estime néanmoins que l'exploration humaine de Mars ne peut être envisagée avant d'avoir réussi à rapporter des échantillons. Peut-être sera-t-elle possible à la fin de notre siècle.

Il reste des interrogations, mais notre note a été validée par les nombreux scientifiques que nous avons auditionnés.

Je connais bien l'huile de palme car j'ai présidé pendant longtemps le groupe d'amitié du Sénat avec l'Indonésie, et j'ai été l'une des premières à être saisie de la problématique de l'huile de palme et à aller voir sur le terrain ce qu'était l'exploitation du palmier à huile. Je remercie notre rapporteure car j'ai néanmoins encore appris sur le sujet en lisant le projet de note. J'ai assisté à de nombreuses conférences, en particulier à l'institut Pasteur de Lille, sur les fameux acides gras saturés et sur leurs risques cardiovasculaires. Les scientifiques et les médecins disaient à chaque fois qu'il n'y avait pas plus d'acides gras saturés dans l'huile de palme que dans le beurre, même si les industriels n'utilisent pas le beurre. Je rejoins notre rapporteure sur le f...

Je me demande vraiment pourquoi la note de vie scolaire suscite une telle inquiétude. Pourquoi devrait-elle être négative ?

Elle peut être négative pour une minorité d'élèves, mais elle sera positive pour la majorité des autres. En outre, M. le ministre a indiqué qu'il y aurait une note d'assiduité. Je crois que tout le monde s'accorde à dire que c'est l'absentéisme qui entraîne, doucement mais sûrement, les élèves vers l'échec scolaire. Si le fait de prévoir une note de vie scolaire est une façon d'éviter l'échec scolaire, alors cela nous permettra de sauver certains élèves et, quoi qu'il en soit, la plupart des autres auront des points supplémentaires.