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Interventions sur "palestinien" de Catherine Tasca


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...a longueur. Nous sommes très doués, en France, pour formuler une critique radicale, lucide certes, mais très démobilisatrice. Je ne voudrais pas que vous ayez le sentiment que nous vous suggérons de vous démobiliser sur ce dossier. Sans cette initiative, dans le maelström des conflits internationaux multiples qui ravagent aujourd'hui la planète, et en particulier cette région, le dossier israélo-palestinien risque d'être enterré, abandonné, oublié. Je pense que votre mission est extrêmement précieuse, ne serait-ce que pour maintenir l'attention et l'engagement qui sont d'ores et déjà les nôtres sur ce dossier. Ses chances d'aboutir dépendront de la volonté de beaucoup d'acteurs. On ne peut donc en préjuger. Il a été dit que l'on parle fort peu de cette initiative en Palestine. Quels sont les moyens...

Nous ne mettons pas en question le droit du peuple israélien à avoir un Etat sûr, et sa situation ne saurait être comparée avec le phénomène colonial évoqué. En revanche, l'occupation croissante de terres palestiniennes et la construction de logements sont des phénomènes mal compris en Europe. Leur progression continuelle, notamment, apparaît en contradiction avec le geste politique qu'a constitué le retrait de Gaza : quel est votre point de vue sur cette question ?

a considéré que la communauté internationale avait pêché par manque de soutien au président de l'Autorité palestinienne, dont la fin du mandat marquait une étape. Dans un contexte de crise internationale, ce dossier n'apparaissait pas comme prioritaire. Elle a estimé qu'il faudrait bien traiter avec le Hamas pour préserver le principe d'une Autorité palestinienne. Elle a souhaité que le ministre des Affaires étrangères puisse être entendu par la commission sur l'action de la France dans ce conflit.

a considéré qu'aucune solution politique ne pourrait provenir des deux seules parties au conflit israélo-palestinien et qu'il était indispensable de faire cesser, devant l'urgence, la situation dramatique qui prévaut dans les territoires palestiniens et, en particulier, à Gaza. Elle a estimé que la France pouvait agir au moins dans ce domaine, considérant que les affrontements inter palestiniens étaient le fruit d'une situation quotidienne insupportable pour les populations.

a regretté l'absence de l'Europe en tant qu'acteur du règlement de la crise du Liban. Elle a demandé des précisions sur la position de nos partenaires européens à propos des arrestations de responsables palestiniens et de la levée du blocus à l'encontre du Liban.