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Interventions sur "l’aide" de Cathy Apourceau-Poly


8 interventions trouvées.

...istérielle de prévention et de lutte contre la pauvreté des enfants et des jeunes, quand l’Insee indique que, dans notre pays, près de 3 millions d’enfants vivent sous le seuil de pauvreté et que, selon l’Unicef, 8 000 enfants vivent dans des bidonvilles ? L’État doit garantir à toutes et à tous les moyens de vivre dignement, en particulier à nos jeunes. Nous savons que des milliers de jeunes de l’aide sociale à l’enfance sont obligés de dormir à l’hôtel en raison de l’insuffisance des moyens accordés par l’État.

...on actuelle, cela signifie qu’au moins 64 % des départements ne proposent pas de solution aux jeunes majeurs qui n’ont pas été confiés à l’ASE avant leur majorité, ce qui est complètement injuste. Pour ces raisons, nous souhaitons, par cet amendement de repli, généraliser à l’ensemble des jeunes majeurs de moins de 21 ans une prise en charge à titre temporaire, même s’ils n’ont pas été confiés à l’aide sociale à l’enfance avant leur majorité.

Dans la continuité de nos amendements en faveur d’une prise en charge de l’ensemble des jeunes majeurs par les services de l’aide sociale, nous demandons qu’un rapport soit remis par le Gouvernement au Parlement, dans un délai de trois mois après la promulgation de la présente loi, sur l’opportunité de la systématisation de l’accompagnement des jeunes majeurs pris en charge par l’ASE jusqu’à l’âge de 21 ans. Une proposition de loi de nos collègues députés socialistes vient d’être déposée en faveur de l’accompagnement jusqu...

En 2018, quelque 187 000 mineurs et jeunes majeurs étaient pris en charge par les services de l’aide sociale à l’enfance. Leur placement est motivé par la nécessité de les protéger de la violence familiale, de pallier la défaillance ou l’absence des parents. Dans le cadre d’une enquête sur l’accès à l’autonomie de ces jeunes, des journalistes du quotidien Slate ont réalisé des entretiens auprès d’une centaine d’entre eux au cours de la période qui suivait leur sortie de placement. Lors ...

...r le ministre de la santé. De la même manière, aucune augmentation des crédits n’est prévue pour l’Institut national du cancer, malgré les retards de prise en charge liés à la crise sanitaire. Depuis le confinement du printemps dernier, 45 000 actes de chirurgie oncologique et 12 % des chimiothérapies ont été annulés ou reportés. S’agissant de la protection maladie, qui concerne essentiellement l’aide médicale de l’État, je voudrais rappeler que nous nous sommes opposés l’an dernier au durcissement des conditions d’accès à l’AME et à la mise en place d’un délai de carence de trois mois pour les étrangers en situation irrégulière. Une réforme injuste d’un point de vue humanitaire qui touche des personnes fragiles et soumises aux trafics du corps humain, au travail non déclaré… Et une réforme i...

Le gouvernement Fillon avait déjà subordonné l’attribution de l’aide médicale de l’État au versement d’un droit annuel de 30 euros et soumis la prise en charge des frais hospitaliers lourds à une autorisation préalable de la caisse primaire d’assurance maladie. Ces mesures avaient complexifié le dispositif de l’AME et découragé un grand nombre de bénéficiaires. Au final, le surcoût du non-recours ou du report des soins a été de 20 millions d’euros. En cette année...

... de la mission ne répond pas à la demande des associations d’augmenter de 10 % le RSA. D’un côté, vous refusez une mesure chiffrée à 1, 2 milliard d’euros à destination des plus précaires, mais, de l’autre, vous aidez les plus riches à hauteur de 28 milliards d’euros avec la suppression de l’ISF et de la taxe d’habitation. Votre politique de classe n’a pas de limite quand vous décidez de raboter l’aide alimentaire de 8 millions d’euros. Face à l’urgence sociale, le Premier ministre a annoncé, le 26 novembre, des mesures pour les travailleurs précaires et les jeunes qui sont dérisoires et en décalage avec la réalité du vécu de celles et ceux qui ont perdu leur emploi. Vous êtes coincés dans un discours culpabilisant des personnes sans emploi, alors que la pandémie entraîne le licenciement de mi...

...i de finances. On ne touche pas où il faudrait toucher, dans la poche des plus riches, de ceux qui en ont les moyens, on ne touche pas non plus à l’évasion fiscale ; on va donc chercher l’argent sur un programme qui répond à d’autres besoins. Concernant les mineurs isolés, il me semble que les départements sont aujourd’hui dépassés par la situation, qu’il s’agisse des seuls jeunes migrants ou de l’aide sociale à l’enfance de manière plus générale. Mon département du Pas-de-Calais, qui compte près de 7 000 enfants placés, est totalement dépassé : nous savons que le nombre de jeunes enfants placés explosera dès lors que la situation sociale s’aggravera. Il ne peut pas en être autrement ! Il faut que l’État prenne des mesures très fortes pour aider les départements qui ne peuvent plus faire face...