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...r le dispositif prévu à l’article 7 en obligeant les réseaux sociaux à sensibiliser leurs usagers aux peines encourues en cas de cyberharcèlement, afin d’attirer leur attention sur les conséquences que peut avoir un mauvais usage des plateformes. Quant au sous-amendement n° 46 rectifié, compte tenu du caractère illisible des conditions d’utilisation des réseaux tant pour les enfants que pour les parents, il vise à obliger les prestataires de services de communication en ligne à présenter de manière explicite les extraits de leurs conditions générales d’utilisation relatives au harcèlement, afin de sensibiliser leurs utilisateurs au bon usage des plateformes.
...es énormes entre territoires, parfois même entre établissements dans la prise en compte et la lutte contre le harcèlement. Je suis d'accord pour inscrire l'interdit dans la loi, mais pourquoi ne l'a-t-on pas fait avant ? Il faut également travailler avec les plateformes, pour augmenter la compréhension des conditions générales d'utilisation. Elles sont souvent peu claires pour un enfant et ses parents. Personne ne les lit. Il est nécessaire d'avoir une telle prise de conscience de l'ensemble des acteurs qu'elle rejaillisse sur l'école. Il faut également travailler sur des thématiques transversales comme la citoyenneté. Enfin, on nous a dit que l'école manque de moyens, de temps dans les programmes. Il est nécessaire de changer l'école. En effet, on peut mettre en place toutes les actions que...
Je pense qu'il faut systématiser ce temps de réflexion en début d'année. La problématique de la lutte contre le harcèlement va plus loin que la seule question du harcèlement, en ce qu'elle permet de préparer les citoyens de demain. Il faut aussi évoquer la question de la sensibilisation des parents, qui doivent absolument travailler main dans la main avec les enseignants. C'est cette approche de la citoyenneté, le vivre ensemble dont vous parliez, Monsieur, qui permet de tout globaliser. On ne peut éduquer sur les réseaux sans éduquer de manière générale. Vous parliez d'apprendre aux enfants comment retirer un contenu, mais justement, c'est impossible. Et ça, il faut le rappeler et l'appr...
...t à celui d'infraction pénale. Nous ne devons pas hésiter à employer des mots plus forts pour qualifier ce que vivent certains enfants. Vous avez également dit que le processus de signalement était essentiel dans la lutte contre le harcèlement. Je suis tout à fait d'accord avec vous mais nous devons travailler sur la libération de la parole des enfants. Certains d'entre eux ne parlent pas et des parents leur ont inculqué la valeur de ne pas dénoncer. Nous devons veiller à détecter les signes précoces de harcèlement. Mettre auteurs et victimes face à face peut être traumatique et doit être mené avec la plus grande précaution. Vous dites, Madame Métivier, que vous préférez parler d'intimidation plutôt que de harcèlement. Ce sont pour moi deux notions différentes, le harcèlement induisant la noti...
La notion de complice figure-t-elle dans la qualification pénale ? Par ailleurs, qui doit alerter l'autorité judiciaire, l'établissement, la famille, l'association de parents d'élèves ?
... -cela se poursuit dans les réseaux : le déplacement d'un enfant ne suffit donc pas car le harcèlement dépasse la barrière physique. J'ai plusieurs questions précises : quelle est la part respective du cyberharcèlement et du harcèlement scolaire classique ? Y a-t-il plus de filles que de garçons harcelés, constate-t-on une forme de misogynie ? Comment s'opère la prise en charge de la détresse des parents et des familles qui entourent les parents harcelés ? Quelle est la durée moyenne de la durée de harcèlement ? Un vaste arsenal a été mis en place. Or, le harcèlement explose. Au début de mon mandat de Sénateur cela constituait une grande cause du quinquennat et on m'avait répondu que les personnels étaient formés. Or vous me dites que la formation est en cours. Cela m'inquiète.