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...a nourrir. Une loi suggérait que l'on établisse sur l'ensemble du littoral français, hexagone et outre-mer, un schéma déterminant les zones littorales à protéger et les zones vouées au développement économique. Ce schéma a-t-il finalement été établi ? Ma deuxième question porte sur les quotas de pêche, dont les pêcheurs se plaignent régulièrement. Récemment, j'ai été surpris d'apprendre que, en Guyane, où les quotas de pêche de gambas s'élèvent à 3 500 tonnes, il n'en était pêché que 2 000 tonnes environ annuellement, en raison de l'obsolescence de la flotte de pêche. Il m'a été expliqué que l'Union européenne refusait de financer la construction de bateaux, au prétexte que, en raison du climat, les moteurs requis ne respectent pas les normes européennes en vigueur. Cette problématique est-ell...
...nnent pas à sortir d'une telle ornière. J'ai été très intéressé par votre exposé et je n'ai que quelques informations complémentaires à vous demander. Quelles sont les essences de bois les plus intéressantes à exploiter dans chaque territoire ? Où pourraient-elles être utilisées, sur place ou à l'export ? Quel est le potentiel réel et quelles sont les perspectives de développement, notamment en Guyane ? C'est finalement le même problème que celui de la pêche, limitée par des quotas : il y a apparemment un potentiel énorme qui pourrait générer de l'activité et des emplois mais comment faire concrètement pour le valoriser ?
Les quotas européens en matière de pêche ne s’appliquent outre-mer qu’à deux espèces, la crevette, en Guyane, et le germon, à la Réunion. De plus, comme l’a souligné la mission commune d’information sur la situation des départements d'outre-mer, les quotas de la Guyane en matière de crevettes sont loin d’être atteints. Ainsi, pour un quota de plus de 4 000 tonnes, le tonnage pêché était de 2 379 tonnes en 2007 et de 1 783 tonnes en 2008. En conséquence, cet amendement ne paraît pas opportun. C'est la ...
Comme je l’ai indiqué tout à l’heure, les quotas européens en matière de pêche ne s’appliquent, dans les DOM, qu’à deux espèces : la crevette, en Guyane, et le germon, à la Réunion. De plus, comme l’a souligné la mission commune d’information du Sénat, les quotas qui concernent la Guyane en matière de crevettes sont loin d’être atteints. En 2008, on ne comptait que 1783 tonnes pêchées pour un quota de quatre mille tonnes. Cet amendement n’apparaissant pas opportun, la commission souhaite son retrait. À défaut, elle y sera défavorable.