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Les frappes étaient-elles fondées en droit international ? Le respect du droit international s’applique bien sûr d’abord à nous. Or c’est idéalement sur la base d’une résolution votée par le Conseil de sécurité, sous le régime du chapitre VII de la Charte des Nations unies, autorisant le recours à la force, que ce genre d’opérations militaires trouve sa légitimité incontestable. Toutefois, force est de constater qu’en utilisant son droit de veto à douze reprises sur le dossier syrien, dont six fois au sujet des armes chimiques, la Russie a paralysé l’action du Conseil de sécurité, y compris pour ce qui concerne le volet humanitaire. Là encore, nous pouvons ...
Monsieur le ministre, nous allons suivre et appuyer vos efforts pour une diplomatie de la paix, pour une diplomatie du dialogue. Le projet de résolution que la France a fait circuler samedi est une première étape. Il montre les efforts inlassables de notre diplomatie pour replacer les Nations unies au centre du jeu diplomatique et appeler les autres nations à assumer leurs responsabilités. La visite en Russie, en mai prochain, du Président Macron, laquelle semble être confirmée, sera très importante à cet égard. Elle devra permettre au chef de l’État de faire comprendre aux Russes qu’ils ne retrouveront leur rôle sur la scène internationale que s’ils respectent le droit international...
Monsieur le secrétaire général adjoint, merci des précisions que vous avez apportées. Nous sommes fiers de savoir qu'un Français exerce l'une des plus hautes responsabilités au sein des Nations unies, avec tant de difficultés à résoudre. Je voudrais revenir sur les contributions financières des opérations de maintien de la paix (OMP). C'est un discours que vous aviez tenu à notre délégation lorsque nous vous avions rencontré à New York. Quand on regarde la répartition des contributions, on s'aperçoit qu'un certain nombre de pays font beaucoup d'efforts - États-Unis, Allemagne, Japon, q...
...Liban. J'ai trois questions à vous poser. Vous avez évoqué la politique de distanciation pratiquée par le gouvernement libanais avec l'accord de l'ensemble des forces politiques. Est-ce que le Hezbollah joue réellement le jeu ? En cas d'effondrement du régime syrien, est-ce que cela ne pourrait pas entraîner votre pays dans une nouvelle confrontation ? Ma deuxième question concerne le rôle des Nations unies, que vous connaissez bien. Malgré la multiplication des déclarations, des observateurs ou des émissaires, les Nations unies n'ont pas réussi jusqu'à présent à imposer une solution. D'après vous, les Nations unies peuvent-elles encore jouer un rôle dans la crise syrienne ? Enfin, que vous inspire l'agitation actuelle en Jordanie contre la monarchie ? Peut-elle avoir des conséquences sur le ...