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...évelopper le fonds Chaleur, notamment parce que les objectifs fixés, entre autres, par la programmation pluriannuelle de l’énergie ne sont pas atteints aujourd’hui. Toutefois, l’Ademe ne serait pas en mesure d’absorber une enveloppe de 180 millions d’euros. Elle a besoin, grosso modo, d’un équivalent temps plein pour 10 millions d’euros de fonds Chaleur supplémentaires. Elle est certes en train de rationaliser ses procédures, dans l’espoir de réduire le nombre d’ETP chargés de la gestion de ce fonds, mais une chose est certaine : l’attribution d’un tel montant suppose l’affectation de moyens supplémentaires. Or, à ma connaissance, aucun amendement visant à rehausser le plafond d’emplois de l’Ademe n’a été déposé. Cette agence, me direz-vous, peut très bien recruter des vacataires ; mai...
... des avancées en ce sens. Au titre du projet de loi de finances de fin de gestion, 50 millions d’euros ont été votés pour le renforcement des canalisations et des infrastructures. Puis, au titre de la première partie du projet de loi de finances, nous avons relevé de 100 millions d’euros le plafond mordant des agences de l’eau. En parallèle, vous regrettez que le plan Eau soit centré sur les contraintes de canalisation, que chacun connaît aujourd’hui – c’est d’ailleurs ce que je reprochais au Gouvernement lors de la discussion générale. En moyenne, nous faisons durer nos canalisations deux cents ans, alors qu’il faudrait les renouveler tous les cinquante ans pour prévenir toute perte en eau : on est donc très loin de l’objectif. Les financements à mobiliser pour assurer le renouvellement des...
Merci pour ce propos très intéressant dont on note aussi l'humilité. On comprend bien la nécessité de se doter d'un plan couvrant tous les risques, mais il faut prendre garde à ne pas retenir un périmètre trop large : en effet, on a vu qu'au-delà des aspects logistiques et médicaux, de nombreuses questions se posent, par exemple en matière de restriction des libertés publiques. S'agissant des trains sanitaires, on peut tout de même se demander s'il est vraiment si facile de transporter ainsi des malades sur de longues distances. En termes de coûts, ne serait-il pas plus avantageux d'investir dans des lits en France, même inutilisés, plutôt que de payer l'affrètement de trains spéciaux lourdement équipés ?
« Jamais l’État n’a fait un diagnostic complet et apporté une réponse globale aux problèmes du ferroviaire. […] La vraie casse du service public, c’est quand on a près de 20 % des lignes qui sont ralenties par manque d’entretien comme aujourd’hui. La vraie casse du service public, c’est quand on laisse se dégrader la qualité du service dans les trains de nuit jusqu’à ce qu’il n’y ait plus de voyageurs et qu’on arrête ces trains. La casse du service public, c’est de laisser perdurer la situation actuelle ! » Ces mots ne sont pas ceux d’un syndicat du rail, mais ceux d’Élisabeth Borne dans une interview accordée au JDD en février 2018. En tant que rapporteur spécial du budget des transports, j’approuve ce constat. Il est effectivement u...
...n de 2030. À parts modales inchangées, l’augmentation des émissions de CO2 serait alors de 80 millions de tonnes par an. Le ferroviaire a toute sa place dans la transition écologique à laquelle aspirent nos concitoyens. Aujourd’hui, le transport ferroviaire représente seulement 11 % du transport intérieur de passagers et à peine 10 % du transport intérieur terrestre de marchandises. Pourtant, un train de fret émet seulement 3 tonnes de CO2 et permet d’éviter quarante-cinq poids lourds sur la route, qui, cumulés, représenteraient 44 tonnes de CO2.
...andonner aux régions la gestion des lignes capillaires de fret ? Si oui, avec quels moyens ? Très récemment, la région Hauts-de-France est venue en soutien à deux lignes qui auraient dû fermer : la ligne Valenciennes-Quiévrain et la ligne Compiègne-Lamotte-Breuil. Cette dernière ligne, longue de quelque treize kilomètres, évacue divers produits chimiques avec un trafic de l’ordre de quatre à cinq trains quotidiens. Sa pertinence environnementale ne peut donc pas être remise en cause. Ce soir, nous avons parlé du fret ferroviaire ; mais nous aurions également pu parler du fret fluvial. En 2007, le Grenelle de l’environnement avait fixé, pour 2020, un objectif de 20 % de parts modales pour les modes alternatifs à la route. À un an de l’objectif, nous n’en sommes qu’à 11 % ! Je vous l’accorde, c...