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...émie et du soutien à la souveraineté sanitaire, c'est au renforcement des capacités financières permettant de soutenir et de relancer l'économie et les échanges après la crise que s'est attelée une table ronde importante, à laquelle a participé le Président de la République, coprésidée par la France, l'Italie, le Sénégal et la Côte d'Ivoire. Cette rencontre était très attendue par les partenaires africains. En effet, après le sommet de Paris de mai 2021 consacré au financement des économies africaines, les attentes étaient grandes dans ce domaine. Il en allait de la relance des économies africaines après les effets récessifs de la crise de la Covid-19. Celle-ci a intensifié les vulnérabilités et exacerbé les déséquilibres préexistants. Il fallait tout faire pour faciliter cette reprise économique...
Oui et non. J'ai observé les différentes positions dans les votes aux Nations unies des Africains. Ceux-ci sont aujourd'hui attachés au fait que l'Europe est le premier partenaire de l'Afrique, à tous égards, mais la Chine et la Russie sont également présentes ; les abstentions ou les absences de certains pays africains doivent être lues comme des positions prudentes, visant à ne pas froisser certains partenaires dans la perspective d'aides à venir. Nous devons rester attentifs à ce sujet.