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...térale des créanciers bilatéraux. La France joue ici un rôle particulier, en tant que siège du Club de Paris, qui rassemble les créanciers européens et occidentaux. L'initiative de suspension du service de la dette, prise à l'égard des pays les plus pauvres dès l'été 2020, a été étendue en 2021 et poursuivie dans le cadre du sommet. Sur les quarante-deux pays éligibles, vingt-huit se trouvent en Afrique subsaharienne. Au-delà, c'est le cadre commun de traitement de la dette qui a été renforcé. En font partie non seulement les créanciers du club de Paris, mais aussi ceux du G20, dont la Chine. C'est important, car ce pays est devenu en vingt ans le principal bailleur de l'Afrique subsaharienne, détenant 62 % de sa dette externe bilatérale en 2020, contre 3 % en 2000. On constate néanmoins un aff...
Oui et non. J'ai observé les différentes positions dans les votes aux Nations unies des Africains. Ceux-ci sont aujourd'hui attachés au fait que l'Europe est le premier partenaire de l'Afrique, à tous égards, mais la Chine et la Russie sont également présentes ; les abstentions ou les absences de certains pays africains doivent être lues comme des positions prudentes, visant à ne pas froisser certains partenaires dans la perspective d'aides à venir. Nous devons rester attentifs à ce sujet.
...nd groupe marocain, qui propose maintenant des prêts aux PME, alors que nos grandes banques ferment des comptes dans ces pays. Nous devons agir sur cette dérive qui tient, entre autres dimensions, à la réglementation européenne sur la transparence, laquelle contraint ces banques à ne pas faire de détail. Il est difficile d'y avoir un compte si l'on habite dans le « mauvais pays ». Aujourd'hui, en Afrique, les grandes banques sont marocaines.