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Je suis tenté de répondre à la question posée par Fabienne Keller par une autre question : le QE va-t-il réellement s'arrêter ? L'arrêt du programme ne signifie pas, en effet, une cession des titres acquis ou, a minima, la fin d'une intervention sur le marché secondaire. La BCE devrait réinvestir des titres acquis arrivant à maturité. Cette phase aura pour effet de maintenir la taille du portefeuille d'actifs à un niveau constant de près de 2 600 milliards d'euros. Selon Mario Draghi, elle se poursuivra pendant une « période prolongée » après le relèvement des taux d'intérêt directeurs de la BCE et, en tout cas, « aussi longtemps que nécessaire pour maintenir des condit...
... J'en veux pour preuve la décision de maintenir des taux directeurs à un niveau très bas, qui a contraint l'ensemble du secteur bancaire à faire évoluer son modèle et son activité. Mario Draghi a fait une lecture très extensive des traités européens en proposant une politique monétaire non-conventionnelle et en tordant le bras aux Allemands qui y étaient hostiles à l'origine. La politique de la BCE est globalement positive, même si elle a quelques effets secondaires, comme nous le rappelle Jean-Yves Leconte. Pour répondre à Philippe Bonnecarrère, je rappelle que le rôle de l'euro en tant que monnaie internationale n'est pas une affaire strictement économique, mais avant tout une affaire politique. Aujourd'hui, le dollar domine, car les États-Unis sont la première puissance mondiale. Quand ...