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Interventions sur "université" de Corinne Bouchoux


10 interventions trouvées.

...t dans le bon sens. Il faut savoir le dire. Et je souhaite vous remercier, de manière générale, pour votre réactivité et pour les réponses argumentées que vous nous fournissez. Je peux vous dire que ce n'est pas le cas dans tous les ministères. Cela permet un dialogue plus serein. Je souhaite vous interroger sur la place des écoles supérieures du professorat et de l'éducation, les ESPE, dans les universités. Comment la proposition de loi relative au master que nous avons votée la semaine dernière va-t-elle se traduire pour elles ? Cela pose la question du calendrier des concours et celle du redéploiement de certains moyens. Valérie Létard a posé la question cruciale du maillage territorial. Alors que des objectifs ont été fixés en termes de nombre de docteurs, il est très important que les villes ...

...il diligenté une enquête pour savoir comment s'était passée cette année ? Je ne rouvre pas le débat sur la qualification des enseignants-chercheurs. En théorie, tous les futurs enseignants-chercheurs parlent une langue étrangère. Qu'en est-il en réalité ? En outre, une vérification des compétences informatiques ou numériques est prévue. Avez-vous la certitude que, dans les conseils nationaux des universités, l'attention est bien portée sur ces deux points ? Tout le monde se fait l'écho des difficultés financières de l'ENA, de l'inadaptation de certains de nos hauts fonctionnaires, qui seraient plus ou moins bien connectés au terrain et à la vie concrète. Je relance le sujet sur le rapprochement pacifique, paisible et intelligent entre grandes écoles et universités. À quand une formation de l'ENA q...

Vous avez évoqué, monsieur le ministre, la nécessité d'une meilleure intégration du plan local dans le fonctionnement de l'enseignement supérieur et celle du rapprochement des structures universitaires. La coopération entre l'université et les grandes écoles constitue une autre piste. Pouvez-vous nous confirmer que les étudiants scolarisés dans les classes préparatoires aux grandes écoles de l'enseignement privé ne s'acquittent pas de frais d'inscription dans les universités publiques. Est-ce bien le cas ? Par ailleurs, vous avez évoqué des thématiques de travail sur l'innovation. Les écologistes sont prêts à travailler sur le d...

...iguraient il y a dix ans dans le programme des écologistes. Tout en partageant l'essentiel du constat dressé par les auteurs, je souhaite les interroger sur un élément essentiel qui ne me semble pas avoir été traité avec l'ambition nécessaire. Vous indiquez, en page 3 de votre synthèse, dans la partie relative aux faiblesses de l'enseignement supérieur français, que notre système est éclaté en 74 universités, 1 500 écoles, 450 classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE) et 2 300 sections de techniciens supérieurs (STS), autant de formations que vous présentez sur le même plan. Dans votre esprit, ce constat n'entraîne-t-il pas, en creux, une interrogation sur l'avenir des classes préparatoires ? Avec les CPGE nous observons une réussite statistique, certes, mais au prix du maintien d'une culture ...

Ma remarque concerne les droits d'inscription qui constituent, pour de nombreuses universités, un sujet particulièrement sensible avec une charge émotionnelle forte. Je vous alerte sur ce risque. C'est un sujet ultra-sensible et politiquement clivant. Ma question porte sur la participation des contribuables au financement des universités, qui n'est pas sue, ni comprise. Attention aux bonnes idées qui génèrent parfois des coûts financiers importants.

Ma remarque concerne les droits d'inscription qui constituent, pour de nombreuses universités, un sujet particulièrement sensible avec une charge émotionnelle forte. Je vous alerte sur ce risque. C'est un sujet ultra-sensible et politiquement clivant. Ma question porte sur la participation des contribuables au financement des universités, qui n'est pas sue, ni comprise. Attention aux bonnes idées qui génèrent parfois des coûts financiers importants.

... les chercheurs que je côtoyais il y a un an. Ces collègues considèrent que l'Agence voit ce que l'on peut voir en quelques jours. Ils m'ont alertée sur le fait qu'en amont de ses visites se met en place tout un marché tenu par des officines qui vendent des prestations pour y faire bonne figure. Outre que le recours à de tels services coûte cher, il déforme la réalité. Un exemple. La réforme de l'université a eu cet effet que les conseils d'administration ont cessé d'être mixtes : entre 70 % et 95 % de leurs membres sont des hommes. Quand une visite de l'Agence est annoncée, l'université fait appel à des membres du conseil de la vie étudiante et du conseil scientifique, beaucoup plus mixtes, qu'elle mêle aux membres du conseil d'administration, si bien que les acteurs que rencontre l'Agence ne sont ...

Première préoccupation : 23 universités sont en difficulté, 9 en grande difficulté et 5 connaissent une situation inquiétante. Quelle qu'ait été la gestion passée, il est indispensable d'accompagner les nouvelles équipes. Nonobstant les progrès de l'AERES, les enseignants-chercheurs continuent à passer plus de temps à remplir des dossiers, à courir après les appels d'offre et à procéder à des évaluations qu'à faire de la recherche. A...

...e augmentent, c'est bien. Mais la recherche et l'enseignement supérieur ont une image. Pouvez-vous nous éclairer sur la situation actuelle à Sciences Po ? Vous avez pris à bras le corps le dossier. Des inquiétudes nous sont remontées du personnel sur certains documents qui ont été publiés. N'y a-t-il pas un risque de pressions ? Quelles mesures allez-vous prendre pour plus d'équité en faveur des universités - je pense en particulier à celles de Nantes et d'Angers - alors que les étudiants de Sciences Po viennent pour la plupart de milieux favorisés ?

J'ai également été très intéressée par votre présentation. Pourquoi n'avez-vous pas posé plus explicitement la question de la fusion des universités et des grandes écoles, qui vous aurait permis d'aller au bout de votre logique et de votre raisonnement décapant ? Il faut prendre au mot l'Europe quand elle parle de la formation tout au long de la vie et de l'e-learning. Il faut que les sciences dures et les SHS marchent de pair. Les sciences dures n'évitent malheureusement pas l'aveuglement et les erreurs, comme le montre la présence de méde...