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Il s'agit d'un point intéressant pour les agriculteurs qui viennent de s'installer, mais il convient de distinguer le contrat avec un méthaniseur du statut de coactionnaire dans un projet de méthanisation. Dans le second cas, l'agriculteur participe à un investissement collectif, ce qui devrait rendre possibles des aménagements avec l'administration concernant les lieux de stockage. En revanche, dans le cadre de contrats commerciaux, les agriculteurs risquent de se retrouver en difficultés pour des problèmes de conformité.
Il faut mener une réflexion territoriale, sachant que l'idée de doter chaque commune d'un méthaniseur n'a aucun sens. Je suis par ailleurs opposé aux 15 % d'intrants issus des cultures vivrières, car selon moi la méthanisation ne doit pas du tout empiéter sur la fonction agricole des territoires, avec ce que cela induit comme inflation du prix du foncier. Le législateur devra s'interroger sur les priorités qu'il souhaite défendre. Ayant été un des premiers présidents de chambre d'agriculture à ...
Un méthaniseur, c'est comme une panse de vache. Sa production dépend de la richesse de ce que l'on y met. Le lisier n'a pas la même efficacité énergétique, en tant qu'intrant, que du maïs ou de la prairie. Sans doute de nouvelles technologies permettront-elles de maximiser cette efficacité.
Il faudrait se rapprocher des Régions de France, qui sont concernés par les schémas des méthaniseurs. Il conviendrait également d'évaluer l'agriculture aujourd'hui par rapport à la durée de vie des méthaniseurs. N'oublions pas que nous sommes dans un temps long. C'est un investissement très important. Il faut une vision territoriale !