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Que deviennent les engagements de l'Allemagne à la COP 21 ? J'ai du mal à comprendre la politique énergétique allemande. Ayant évacué le nucléaire, votre pays brûle du lignite, le pire des charbons. Quant à ITER, je doute que son rendement soit supérieur à 1 d'ici un siècle. L'engagement de Mme Merkel en faveur du partenariat transatlantique de commerce et d'investissement (PTCI, ou TTIP) s'explique par la structure du produit intérieur bru...
Je salue l'effort d'objectivité du rapporteur général sur le constat, même s'il reste encore des marges de progression dans ce domaine... Lorsqu'on dresse des comparaisons avec l'Allemagne, encore faut-il préciser de quelle Allemagne on parle. Je rappelle qu'il s'agit d'un État fédéral. J'ai eu l'occasion de conduire deux missions en Bavière et dans le Bade-Wurtemberg. Quand on compare la durée effective du travail dans ces Länder, elle tourne autour de 29 à 32 heures chez Volkswagen ou Mercedes. Je rappelle que le modèle social de l'ex-RDA est loin d'être enviable, avec des mini j...
Comment justifier le taux de compensation de 44 % à l'Allemagne ? Lorsqu'on réside dans un pays, il y a des charges liées aux services publics. En revanche, je ne vois pas en quoi un salarié coûte au pays où il travaille.
Mais les transfrontaliers créent des richesses en Allemagne.
...s, et du Brandebourg, qui entoure la capitale, Berlin. Outre moi-même, cette délégation comprenait nos collègues Renée Nicoux, Esther Sittler, Valérie Létard et Gérard Le Cam. Alors que sera fêté, début 2013, les 50 ans du traité de l'Elysée, il nous a semblé opportun de sonder ce qu'on a coutume d'appeler le « miracle économique allemand » : il y a encore dix ans « homme malade » de l'Europe, l'Allemagne est en effet devenue la « locomotive économique » de l'Union et achève de « digérer » le choc de la réunification de façon remarquable, même si beaucoup reste encore à faire, d'après ce que nous avons vu sur place. Nous voulions donc analyser ses nombreux points de réussite en matière de compétitivité économique, et la façon dont on pourrait s'en inspirer, dans les secteurs agricole, énergétique...
...e notamment d'assurer la « sortie du nucléaire » grâce à un nouveau « mix énergétique ». J'en arrive à la question de l'énergie. Dans ce secteur, contrairement à l'agriculture, le modèle est très différent de celui de notre pays. Le bouquet énergétique allemand est en effet très dépendant des énergies fossiles : 78 % de la consommation énergétique s'y rapporte, contre 50 % en France. En outre, l'Allemagne consomme globalement plus d'énergie que notre pays (+ 23 %), et utilise bien moins l'énergie nucléaire (11 %, contre 4 %). Pour ce qui est de la production électrique, la majeure partie est de nature fossile et une part moindre provient du nucléaire (28 % de l'électricité, contre 81 % en France). L'ajustement des besoins se fait par un recours massif aux importations, à commencer par le charbon, ...
L'Etat fédéral en Allemagne est stratège, mais son budget est très faible. Ce sont les Länder qui ont tous les pouvoirs.
Cela démontre que nos formations d'ingénieurs sont reconnues. Quand mes étudiants partaient en stage en Allemagne à la fin de leur cursus, je ne les revoyais pas. Chez Volkswagen, ils travaillaient 29 heures par semaine avec un salaire 30% plus élevé qu'en France.
Les mini-jobs ne sont pas qualifiés alors que l'Allemagne a besoin de 30 000 ingénieurs par an, et elle n'en forme pas autant. Ils sont donc confrontés, du fait de leur démographie, à un déficit en emplois qualifiés.
Depuis 1990, les émissions de gaz à effet de serre ont diminué de 25% en Allemagne.
Certes ! En ex-RDA, il n'y avait que de l'énergie fossile. Désormais, l'Allemagne affiche sa volonté de réduire de 40 % ses émissions, mais je ne sais s'ils intègrent la production de méthane des bêtes dans leurs calculs ! Le prix de l'électricité dans ce pays continue à augmenter, mais le prix de rachat des énergies renouvelables a baissé et il serait question d'arriver à une convergence des tarifs, d'où les problèmes rencontrés par la filière photovoltaïque. L'Allemagne in...
...la recherche-développement de routine. Il faudrait donc le moduler en fonction de la progression des sommes consacrées à la recherche-développement dans l'entreprise. En outre, la répartition du CIR entre les grands groupes et les PME me semble anormale. Il existe peut-être un problème de structuration des PME françaises. Vous avez déploré le coût horaire du travail en France en comparaison de l'Allemagne. Mais il faudrait prendre en compte le temps de travail réel des ouvriers français, et surtout leur forte productivité horaire. Quant à la part des prélèvements sociaux par rapport au salaire net, elle est certes plus élevée en France, mais la fiscalité n'y est pas structurée de la même façon qu'en Allemagne. Certes, on peut débattre de la répartition des impôts et des charges qui pèsent sur la p...
...ne la signature des contrats ? Nous avions adressé la même question à la présidente d'Areva, car la problématique est la même pour les centrales nucléaires. Ce transfert technologique ne nous condamne-t-il pas à terme ? Enfin, si nous n'avons peut-être pas assez sauvegardé l'emploi au niveau macro-économique, permettez-moi de souligner que, pour entreprendre des comparaisons entre la France et l'Allemagne, il faut tenir compte de la productivité -nous n'avons pas à en rougir si j'en crois les échos que j'ai eus du travail dans les usines Volkswagen, y compris avec un temps de travail de 35 heures.