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Les circonstances du moment ne sont, certes, pas favorables au dialogue, dans la mesure où l'Occident et l'Iran ont des intérêts divergents sur plusieurs sujets d'actualité. Mais, si les États-Unis recherchent activement un accord, n'est-ce pas pour replacer l'Iran au coeur des nations du Moyen-Orient et contribuer à stabiliser cette région ? Ne faut-il pas, malgré les circonstances, poursuivre le dialogue dans l'objectif de réintégrer l'Iran au concert des nations ? S'agissant de la succession du Guide suprême, n'est-elle pas actuellement en préparation, comme l'avait été celle de son pr...
Les 10 et 11 décembre derniers, nous nous sommes rendus, avec nos collègues Mme Nathalie Goulet et M. Xavier Pintat, à Washington, pour participer au Forum transatlantique. Institué en 2001, afin de rapprocher les points de vue et éviter l'apparition de divergences ou d'incompréhensions dans les relations transatlantiques, le Forum transatlant...
Il me semble qu'il convient de relativiser cette crainte. En effet, comme nous l'ont affirmé les responsables américains, y compris lors de notre déplacement à Bahreïn au commandement de la Ve flotte américaine, les Etats-Unis n'entendent pas se désengager du Proche et du Moyen-Orient et conservent des capacités militaires importantes dans cett...
Avec mon collègue M. Xavier Pintat, ainsi que nos collègues députés M. Gilbert Le Bris et Mme Nicole Ameline, nous avons participé au déplacement de la commission de la défense et de la sécurité de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, au Bahreïn du 20 au 22 janvier, puis au Qatar du 22 au 24 janvier. Notre délégation était conduite par Sir Joh...
Je souhaiterais revenir sur la revue de la posture de défense et de dissuasion de l'OTAN, qui est un sujet majeur car il soulève des interrogations au regard de l'importance de la dissuasion nucléaire dans notre politique de défense. A cet égard, la réintégration pleine et entière de la France au sein des structures de commandement intégré n'a ...
... Jean-Pierre Bel, semble arriver aujourd’hui tel Grouchy à Waterloo, c’est-à-dire un peu tard ! En effet, cette lettre faisait suite à la publication, le 15 octobre dernier, par le service de presse de la présidence de la République, d’une déclaration sur le sujet. On y rappelait « le soutien de principe de la France à la nouvelle approche de la défense antimissile proposée par le Président des États-Unis et actuellement débattue à l’OTAN », ce qui est, il faut l’avouer, fort différent de l’avis exprimé ici même, au Sénat, par le ministre de la défense de l’époque, Hervé Morin, en réponse à une question que je lui avais posée en commission, le ministre assimilant alors la défense antimissile balistique, la DAMB, à une « nouvelle ligne Maginot ». Le 19 novembre à Lisbonne, au sommet de l’OTAN, le ...
... Tout le monde sait que les industries de défense britanniques sont étroitement liées avec leurs homologues américains, au point que l’on peut se demander si BAE, encore anglais par son capital, n’est pas devenu complètement américain par ses parts de marché. Cette entreprise, qui se classe aux tout premiers rangs mondiaux en matière de défense, poursuit depuis 2004 une stratégie d’expansion aux États-Unis. Elle est, du reste, sortie de l’actionnariat d’Airbus, en 2006, et a vendu ses participations navales à l’allemand TKMS la même année. De nombreuses rumeurs circulent sur le fait que le gouvernement britannique et les forces britanniques auraient été déçus de la façon dont ils ont été traités par leurs homologues américains ces dernières années, en particulier dans l’aventure irakienne et la gu...