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Interventions sur "enseignement" de Daniel Salmon


3 interventions trouvées.

...u métier d'agriculteur. Nous devons agir face à ces difficultés. Nous avons aussi un défi à relever pour favoriser l'installation de nouveaux profils en agriculture. Les transmissions se font de plus en plus hors du cadre familial auprès de personnes non issues du milieu agricole, les « Nima », qu'il faut aider à réussir leur projet d'installation. Devant tous ces enjeux, nous avons besoin d'un enseignement public agricole fort. Dans ses annonces sur la future loi d'orientation agricole, le Gouvernement semble avoir en partie compris l'importance de ces questions. Il a notamment fixé une trajectoire d'accroissement de 30 % du nombre d'apprenants dans les formations agricoles. Cependant, les moyens ne semblent pas au rendez-vous pour respecter ces objectifs. Les hausses budgétaires affichées dans ce...

Cet amendement de repli vise, a minima, à rétablir les postes supprimés dans l'enseignement public agricole entre 2019 et 2022. Nous le rappelons depuis des années lors de l'examen du projet de loi de finances, ces baisses budgétaires ont mis l'enseignement agricole public dans une situation très difficile. Il faut donc au moins rétablir les postes supprimés : c'est une nécessité.

Je l'ai dit, nous devons attirer de nouveaux publics vers l'agriculture, pour assurer les défis – les deux, pas l'un ou l'autre – du renouvellement des générations et de la transition agroécologique. Favoriser l'attractivité passe par une communication auprès du public, des établissements d'enseignement général, des élèves, pour valoriser ces métiers essentiels. Notre enseignement agricole est de qualité, nous le reconnaissons tous ; malgré un contexte budgétaire difficile, nous nous devons de lui donner les moyens de communiquer sur la qualité de ses formations. Or le budget destiné à la communication sera en baisse en 2024. Voilà qui est difficilement compréhensible, voire contradictoire ave...